Epanoui au Real Madrid, Carlo Ancelotti a choisi de rester à la Maison Blanche. Le club espagnol a annoncé la prolongation du coach italien ce vendredi. Un coup de massue pour la Confédération brésilienne qui attendait la signature du technicien l’été prochain.
Le Real Madrid a mis un terme au suspense. Ce vendredi, le cador espagnol a officialisé la prolongation de son entraîneur Carlo Ancelotti. L’Italien, dont le contrat devait expirer en juin prochain, s’est réengagé avec les Merengue jusqu’en 2026. Ce n’est pas vraiment une surprise dans la mesure où ses résultats restent satisfaisants. On sait aussi que le coach madrilène est très apprécié dans son vestiaire, lui qui a toujours juré fidélité au Real Madrid dans ses sorties médiatiques. Et ce malgré l’approche concrète du Brésil.
Comunicado Oficial: renovación de Carlo Ancelotti.#Ancelotti2026 | #RealMadrid
— Real Madrid C.F. (@realmadrid) December 29, 2023
Depuis plusieurs mois, la Confédération brésilienne de football (CBF) espère confier le poste de sélectionneur à Carlo Ancelotti. L’ancien président de l’instance Ednaldo Rodrigues, écarté par la justice brésilienne pour des irrégularités lors de son élection, avait même annoncé un accord pour la venue de l’ancien entraîneur du Paris Saint-Germain. Très vite, le principal intéressé avait démenti cette version, sans pour autant diminuer l’enthousiasme de la CBF.
La presse s'en prend à la CBF
Cette fois, avec l’officialisation de la prolongation de Carlo Ancelotti, le Brésil a sans doute compris le message. Et les réactions négatives se multiplient autour de la Seleção. « Et maintenant ? », s’interroge Globo. « Depuis un an, Ancelotti était considéré par certains à la CBF comme la personne qui allait reprendre l’équipe nationale en 2024 », rappelle le média local.
Sur le même ton, ESPN constate que l’Italien « frustre le Brésil », alors que « le rêve prend fin » selon TNT Sports, dont un commentateur regrette ce gâchis. « La CBF a attendu un an et ce temps est désormais perdu », a-t-il écrit sur les réseaux sociaux, où un autre journaliste brésilien traite la CBF de « honte internationale ». Pour rappel, après le départ de Tite et le bref passage de Ramon Menezes, c’est Fernando Diniz qui assure l’intérim sur le banc auriverde.