Dans une actualité marquée par le conflit entre la Russie et l’Ukraine, Oleksandr Zinchenko a pris position. L’arrière gauche ukrainien de Manchester City a tenté de ramener le peuple russe à la raison via ses réseaux sociaux…tout en visant Vladimir Poutine.
Oleksandr Zinchenko a démarré un nouveau match, non pas en Premier League ou en Ligue des champions avec les Citizens, mais bien sur le plan géopolitique contre la Russie et Vladimir Poutine. Comme de nombreux sportifs professionnels ukrainiens, le défenseur de Manchester City a clamé son amour pour son pays, tout juste rentré en guerre avec la Russie. Si faire passer un message à la Russie et à son président s’avère compliqué, la mission s’annonce plus facile pour l’arrière gauche de 25 ans avec ses 1.4 million d’abonnés sur Instagram. « Chers Russes, êtes-vous satisfaits de vous réveiller dans une Allemagne fasciste ? Tout Russe qui ne s'exprime pas maintenant sera considéré comme un ennemi pour toujours. C'est soit noir soit blanc maintenant » a écrit le défenseur aux 15 matchs toutes compétitions confondues avec les Skyblues cette saison. A défaut d’être au marquage des plus grands attaquants européens, Zinchenko s’est attaqué à une montagne cette fois-ci, le président russe, toujours avec sa même arme Instagram. « J'espère que tu mourras de la façon la plus douloureuse qui soit, créature » a dit le joueur ukrainien en Story avant de voir Instagram la supprimer pour propos violents.
Les Brésiliens du Shakhtar appellent à l’aide
📢 Leur appel de détresse est poignant. Les joueurs brésiliens du Shakhtar Donetsk et du Dynamo Kiev se sont réunis avec leurs familles dans un hôtel, d’où ils ont lancé un appel à l’aide pour fuir le pays, attaqué par la Russie depuis ce jeudi ► https://t.co/MM03u8ddlx pic.twitter.com/j1OL9JbQfV
— RMC Sport (@RMCsport) February 24, 2022
D'un point de vue football, l’Ukraine est un véritable vivier de joueurs brésiliens. En témoigne l’effectif du plus gros club du pays qu’est le Shakhtar Donetsk avec ses 13 ressortissants brésiliens, dont David Neres, transféré cet hiver depuis l’Ajax Amsterdam. Mais aujourd’hui, l’heure n’est plus tournée vers le football mais l'organisation en tant de guerre. Alors que le championnat ukrainien vient d’être interrompu pour 30 jours à la suite de la loi Martiale, les Brésiliens de Donetsk se sont réunis pour appeler à l’aide. Ces derniers, accompagnés de leur femme et leurs enfants dans un hôtel à Kiev, ont publié une vidéo sur les réseaux sociaux à l’attention des autorités brésiliennes pour fuir le pays. « La situation est désespérée. Les frontières sont fermées, comme les banques. Il n’y a pas de carburant, il n’y aura pas de nourriture ni d’argent. Nous sommes réunis en attendant un plan pour quitter l’Ukraine. Nos amis et notre famille attendent une solution pour partir. Nous sommes à l’intérieur d’un hôtel. Priez pour nous » ont déclaré Marlon et Junior Moraes. Les Brésiliens du Dynamo Kiev ont aussi lancé un appel à l’aide. Roberto De Zerbi, coach de Donetsk depuis cet été a également partagé sa détresse. « Aujourd'hui, je me suis réveillé à cause des bombes. L'ambassade d'Italie m'a demandé de rentrer mais je ne voulais pas laisser mon équipe seule. Je suis venu ici pour travailler et non pour gagner de l'argent. Maintenant, nous sommes enfermés dans un hôtel à Kiev », a lancé l'ancien tacticien de Sassuolo, alors que l'entraineur du Dynamo Kiev, le Roumain Mircea Lucescu, a lui annoncé qu'il refusait de quitter l'Ukraine.