Cet été, le championnat turc a mis le feu au marché des transferts, avec d’innombrables recrutements qui n’ont pas été uniquement du fait des grands clubs d’Istanbul. Ainsi, Antalyaspor a fait venir Jérémy Ménez, qui était en échec à Bordeaux, dans un joli coup pour ce club souvent cantonné aux seconds rôles en Super Lig. Dans la foulée, l’ancien parisien a ramené l’un de ses compères de la fameuse génération 87 en parvenant à convaincre Samir Nasri de venir. Et comme le raconte Ménez, le gang aurait même pu être complété par Hatem Ben Arfa, qui n’a toutefois pas voulu venir.
« C'est une équipe méconnue en Europe mais ils ont fait un bon championnat l'année dernière avec une belle équipe. Le Président a à coeur de continuer sur cette lancée, aller titiller les grands de Turquie. C'est pour ça que je suis venu ici. Nasri ? J'en ai parlé avec le Président et le Directeur sportif. J'ai eu Samir presque tous les jours au téléphone, et ça s'est fait. Je suis super content, on se connait depuis 15 ans, aujourd'hui on évolue ensemble et ça fait plaisir. Ben Arfa ? J'en ai parlé avec le Président, mais il n'était pas trop intéressé. C'est dommage, ça aurait été marrant qu'il vienne aussi », a expliqué Jérémy Ménez à Canal+. Un trio Ménez-Nasri-Ben Arfa aurait en effet eu de l’allure, même si cela aurait pu donner quelques boutons à Leonardo, le nouveau coach du club turc.