Le championnat grec est actuellement à l’arrêt suite aux incidents qui ont eu lieu dans le match entre le PAOK Salonique et l’AEK Athènes il y a 10 jours de cela.
Mécontent d’une décision arbitrale, Ivan Savvidis, président du PAOK, était tout simplement descendu sur le terrain avec une arme à la ceinture, faisant mine de s’en servir à plusieurs reprises dans une fin de rencontre folle. Depuis, le gouvernement a suspendu le championnat et la FIFA menace d’exclure la Grèce en raison de la dangerosité de son championnat. Une situation que ne comprend pas José Anigo, entraineur de Levadiakos et pour qui la compétition grecque est tout ce qu’il y a de plus tranquille.
« Le Championnat est tout à fait normal, conforme à ce que j’ai connu en France. C’est bouillant les jours de match, mais pas plus qu’à Marseille, Saint-Etienne ou Lens, les stades où ça envoie. Ici, 99 % des matchs se passent bien. Les Grecs ne sont pas des gens violents. Moi qui suis sudistes, j’ai vu pire. J’ai navigué dans beaucoup de pays, en Amsud, en Turquie, c’est bien plus chaud. Et des gens qui entrent sur la pelouse, il y en a aussi en France. Un président qui pénètre sur le terrain avec une arme à la ceinture, c’est vrai que les images sont choquantes. Mais, d’après ce que j’ai compris, c’est un bon président. Il a reconnu lui-même avoir pété les plombs. Un moment d’égarement, ça peut arriver », a confié l’ancien coach de l’OM, pour qui cet acharnement contre le football grec n’a vraiment pas lieu d’être.