Selon une nouvelle étude de l'UEFA, le football européen ne s'est jamais aussi bien porté d'un point de vue financier.
Le football du Vieux-Continent va bien, très bien. Alors qu'il a dominé le monde lors du Mondial 2018, avec le titre de la France puis le podium de la Croatie et de la Belgique, le foot européen se régale aussi avec ses clubs grâce à une très bonne santé financière. En effet, selon l'UEFA, « le bilan des grands clubs a été bénéficiaire en 2017 », ce qui est inédit dans l'histoire. En réalisant un bénéfice de 600 millions d'euros, les 718 clubs continentaux, issus de 54 championnats de première division, ont mis fin à la zone rouge, qui était de 1,7 milliard d'euros en 2011 ou de 300 ME en 2016.
Sept ans après l'introduction du fair-play financier, Aleksander Čeferin a donc le sourire. Puisque selon le président de l'UEFA, ces bons résultats économiques « démontrent clairement que le fair-play financier fonctionne ». Interdites de dépenser plus que ce qu'elles ne gagnent tout en ne devant pas dépasser un déficit de 30 ME sur trois ans, les formations inscrites dans les compétitions européennes ont augmenté leurs revenus, grâce notamment à la hausse des droits TV, pour franchir la barre record des 20 milliards d'euros en 2017. Des chiffres qui donnent le vertige, mais l'UEFA s'en frotte les mains, même si des clubs sont encore régulièrement limités dans leurs actions, ou privés de Coupe d'Europe.