Foire d’empoigne ce dimanche dans le football européen. Douze clubs ont décidé de poser les bases d’une Superligue, défiant l’UEFA et ses compétitions en menaçant de créer leur propre championnat pour un meilleur partage des revenus.
Des clubs anglais, italiens et espagnols ont répondu à cet appel notamment effectué par Florentino Pérez, président du Real Madrid, qui se verrait bien diriger ce contre pouvoir surpuissant. En attendant, aucun club français n’est annoncé dans cette Superligue, puisque les formations tricolores ont refusé d’en faire partie, comme c’est le cas pour les équipes allemandes. Une décision qui a provoqué la réaction d’Emmanuel Macron, qui n’a pas son mot à dire dans cette histoire, mais suit le football de près, et apprécie de voir que le PSG ou l’OL et l’OM, n’ont pas cédé aux sirènes de revenus surmultipliés.
« Le président de la République salue la position des clubs français de refuser de participer à un projet de super ligue européenne de football menaçant le principe de solidarité et le mérite sportif. L’État francais appuiera toutes les démarches de la LFP, de la FFF, l’UEFA, et de la FIFA pour protéger l’intégrité des compétitions fédérales qu’elles soient nationales ou européennes », a ainsi expliqué l’Elysée à RMC. Pour le moment en effet, les clubs français sont restés solidaires de l’UEFA, estimant qu’une scission serait de toute façon catastrophique pour le football et son image. De son côté, l’instance européenne a aussi remercié la Bundesliga et la Ligue 1 de lui être resté fidèles, et a menacé de prendre des sanctions sévères à l’encontre des clubs, et de leurs joueurs, contrevenants. Le bras de fer est lancé, mais la France semble en tout cas avoir clairement choisi son camp.