Toujours d’actualité, le projet de Super League sera relancé dans les prochains jours. Aux commandes de la rébellion, le Real Madrid, le FC Barcelone et la Juventus Turin sont prêts à faire une concession pour calmer l’opinion publique et faire accepter leur compétition.
Javier Tebas avait prévenu, le président du Real Madrid Florentino Pérez et ses complices ne sont pas près de s’avouer vaincus. « Florentino ne perd jamais, je le connais depuis de nombreuses années », prévenait le patron de la Liga la semaine dernière. Quelques jours plus tard, The Telegraph confirme le retour du projet de Super League mené par la Maison Blanche, le FC Barcelone et la Juventus Turin.
Le nouvel argument des trois cadors
A l’occasion d’un sommet de l’industrie du sport, le président de a Vieille Dame Andrea Agnelli devrait s’exprimer sur leur plan légèrement modifié. Car cette fois, les trois rebelles misent sur une compétition dans laquelle aucune équipe ne serait assurée de conserver sa place. Autrement dit, il ne s’agirait plus d’une ligue fermée, mais d’un tournoi basé sur une qualification traditionnelle via les championnats nationaux comme en Ligue des Champions. Sans surprise, les trois derniers frondeurs ont compris que ce concept de ligue fermée était rejeté par de très nombreux acteurs du football.
🚨La Super League souhaite créer de nouveaux clubs compétitifs dans des villes comme Dublin et Luxembourg, des villes dont les habitants méritent d'avoir accès au football de haut niveau.
— Real Madrid 🇫🇷 (@RMadridFrance_) February 25, 2022
(@TeleFootball🥇)
Rappelons que dans leur précédente tentative, le Real Madrid, le FC Barcelone et la Juventus Turin avaient vu leurs alliés disparaître les uns après les autres sous l’énorme pression de leurs opposants. Pas de quoi impressionner les trois cadors qui assurent que la Super League est indispensable au développement de leur sport, notamment dans certaines villes comme Luxembourg ou Dublin qui ne possèdent pas de grandes équipes. Au passage, les trois rebelles sont toujours dans l’attente devant la Cour européenne de justice pour contester ce qu’ils considèrent comme un monopole de l’UEFA sur le football européen et ses recettes économiques.