Alphonso Davies régale depuis de nombreuses saisons maintenant sous le maillot du Bayern Munich. Si tout va bien sportivement, le Canadien a quelques problèmes en dehors des terrains.
A seulement 22 ans, Alphonso Davies est déjà l'un des meilleurs joueurs du monde à son poste. Le Canadien fait les beaux jours du Bayern Munich mais aussi du Canada. Le latéral gauche s'est concocté un palmarès de choix et peut bénéficier d'une expérience solide au haut niveau. Titulaire au Bayern Munich, Davies compte encore marquer les esprits et progresser. Cela passera très certainement par un équilibre de tous les instants dans sa vie professionnelle mais aussi personnelle. Et ce n'est pas franchement le cas à en croire ses propres dires.
Davies, une déclaration surprenante
🗣️ Alphonso Davies:
— Barstool Football (@StoolFootball) March 26, 2023
“I have no family, my girlfriend doesn’t live with me and I probably have like five friends. I’m a popular loser.” pic.twitter.com/Y2bXbIAmDq
Lors d'un live sur sa chaine Twitch, l'ancien joueur des Whitecaps de Vancouver a parlé à coeur ouvert des moments de solitude auxquels il devait faire face au quotidien dans sa vie. « La vie de footballeur professionnel est formidable, sans aucun doute. Pour se détendre et profiter de la vie. Mais après l’entraînement, il n’y a rien à faire. Pour moi, puisque je n’ai pas de famille et que ma petite amie ne vit pas avec moi, je suis seul. J’ai probablement cinq amis. Je suis un perdant populaire. C’est un peu inquiétant de ne pas avoir quelque chose à faire, surtout quand tous vos amis ont un travail », a notamment indiqué Alphonso Davies, visiblement triste dès qu'il ne foule pas les pelouses. De plus en plus de footballeurs commencent en tout cas à prendre la parole au sujet de leur santé mentale. Marquinhos ou encore Neymar Jr en ont récemment parlé. Et cela devrait encore continuer dans le futur. De quoi permettre sans doute aux clubs mais aussi à l'entourage des joueurs de mieux prendre en compte cette tendance pas toujours très prise au sérieux, surtout chez les sportifs de haut niveau, où il est commun de penser que l'argent uniquement suffit à faire le bonheur.