A Newcastle, il est possible de distinguer deux catégories de Français. Tout d’abord ceux qui réussissent comme Yohan Cabaye avant son départ au PSG, ou Moussa Sissoko actuellement. Et ceux qui se transforment en flops à l’image d’Hatem Ben Arfa et Mapou Yanga-Mbiwa. Une catégorie que Rémy Cabella pourrait bientôt rejoindre s’il ne s’adapte pas définitivement à la Premier League après son arrivée l’été dernier. Car l’ancien Montpelliérain recruté pour environ 10 millions d’euros n’a pas encore gagné sa place de titulaire. Pas de quoi le démoraliser, bien au contraire.
« Je me régale. Chaque match est intense de la première à la dernière minute. Moi qui arrive de Montpellier, il faut un temps d’adaptation. J’ai vécu quelques mois un peu difficiles sur le banc ou sur le terrain. Je découvrais un nouveau championnat, de nouveaux joueurs. Je me sens beaucoup mieux, je joue mon jeu comme je le sens, s’est réjoui l’international français dans le Midi Libre, alors qu'il n’a toujours pas marqué son premier but chez les Magpies. Je l’attends mais il ne faut pas que ce soit une obsession, que j’en oublie le fondamental. S’il faut faire la passe, je la ferai. Je ne suis pas obnubilé par le but mais c’est vrai que je l’attends. » Vous l’aurez compris, Cabella ne regrette absolument pas son départ.
« Pas du tout. Regretter, non. Le choix, je l’ai fait, je l’assume et je ne le regrette pas, a-t-il insisté. On apprend dans la difficulté. C’est pas parce qu’on ne joue pas ou peu qu’il faut se dire : « Allez, maintenant je m’en vais ». C’est trop facile. (...) A Montpellier, je me suis fait petit à petit. Quand j’ai commencé en professionnel, ça a été difficile. Il m’a fallu deux ou trois ans pour être un cadre et me sentir bien. Ici, j’arrive avec de nouveaux joueurs, il faut recréer quelque chose. (…) Pour être à l’Euro, il faut être titulaire et performant en club. Je suis venu ici pour ça, connaître autre chose, m’endurcir. Le jour où je compléterai mes lacunes, je serai meilleur et je retournerai en équipe de France. » Reste à savoir si ce retour aura lieu avant ou après l’Euro 2016 en France.