Absent du dernier rassemblement des Diables Rouges pendant ce mois d’octobre, Romelu Lukaku est sorti du silence et a tenté d’expliquer les mauvais résultats de la Belgique ces derniers temps.
La Belgique est dans une phase de reconstruction. Les Diables Rouges, désormais entraînés par Domenico Tedesco, sont emmenés par une nouvelle génération de jeunes talentueux symbolisée par Jérémy Doku. Alors que des tensions sont apparues entre le sélectionneur et les cadres de l’équipe comme Thibaut Courtois et Kevin De Bruyne, Romelu Lukaku est sorti du silence ces dernières heures. Connu pour ne pas avoir la langue dans sa poche, l’actuel attaquant de Naples a abordé les problèmes que connait la sélection belge : «Kevin, Thibaut et moi disons toujours la vérité. On n’a rien à perdre et nous disons simplement ce qu’il en est. Parfois, les émotions entrent en jeu, mais c’est normal. Cela montre que tu t’en soucies. Si tu ne peux pas le supporter, alors tu pars. Tu n’es pas à ta place. C’est comme ça avec cette génération : à quel point le veux-tu ? C’est la question que je leur pose», a affirmé le joueur dans un podcast de Friends of Sport et Koolcast.
Lukaku évoque la nouvelle génération de la Belgique
Romelu Lukaku sur les problèmes rencontrés récemment par la Belgique 🎙️:
— Joueurs Belges 🇧🇪 (@JoueursBE) October 16, 2024
« Avec la génération de 2016 à 2022, nous avions notre identité. Les joueurs qui restent maintenant veulent aider les autres à créer leur propre identité.
Mais comment voulez-vous que cela se produise ?… pic.twitter.com/IeBxdsMo3O
Le meilleur buteur de l’histoire des Diables Rouges (85 buts), désormais âgé de 31 ans, estime que la Belgique a été déclassée en raison du manque d’internationaux évoluant parmi les meilleures équipes européennes : «Nous n’avons plus des joueurs qui jouent dans les plus grands clubs. Ce n’est plus la génération d’avant. Ils doivent trouver leur propre identité. Kevin, Youri et moi, nous voulons les aider à s’en créer une. Mais est-ce que les joueurs d’aujourd’hui veulent atteindre ce niveau ? Sont-ils prêts à se battre pour cela ? Alors ils doivent se surpasser. Si tu ne joues pas dans un certain type d’équipe où la pression est de toujours gagner ou de remporter des titres, et que tu n’es déjà pas quelqu’un qui se pousse lui-même, alors cela devient très difficile quand tu rejoins l’équipe nationale. C’est le problème auquel nous sommes confrontés», développe l’ancien d’Everton et Manchester United. Troisième de sa poule de Ligue des Nations, la Belgique a été battue trois fois par la France depuis le début de l’été après avoir été éliminée dès les poules lors de la dernière Coupe du Monde.