Membre du top 8 en Ligue des champions, le LOSC impressionne toute l'Europe et s'affirme comme une référence. Tout le mérite en revient à Olivier Létang, comme le montrent les chiffres du mercato sur la dernière décennie.
La loi du plus fort et surtout du plus riche n'est plus en vigueur cette saison en Ligue des champions. Alors que la hiérarchie européenne était devenue trop facile à deviner depuis plusieurs années, la nouvelle formule de la C1 a rabattu les cartes. En haut du classement, on trouve des clubs surprenants comme Leverkusen, Aston Villa mais surtout Brest et Lille. A l'inverse, le Real Madrid, Manchester City et le Paris SG ne sont même pas assurés d'être dans les 24 premiers. Bien travailler sans avoir des moyens illimités est possible comme le montre un autre classement tout aussi sérieux.
Lille champion des bénéfices, Paris roi des pertes
L'Observatoire du football, le CIES, a publié un rapport sur le mercato de la dernière décennie (2015-2024) en Europe. Cela met en lumière le superbe travail des dirigeants lillois puisque le LOSC est le club ayant gagné le plus d'argent sur la période. Avec 618 millions d'euros de ventes et 234 millions d'euros dépensés, Lille a réalisé 384 millions d'euros de bénéfices. Dans ce classement des bons élèves européens, les Dogues devancent l'Ajax (289 ME gagnés), Leipzig (288 ME gagnés), Francfort et l'Atalanta Bergame.
Most ➕ transfer balance for non-academy players signed since 2⃣0⃣1⃣5⃣ and no more owned by the club
— CIES Football Obs (@CIES_Football) December 11, 2024
🥇 #LOSC 🇫🇷 +€384 m of capital gains 💸
🥈 #AFCAjax 🇳🇱 +€289m
🥉 #RBLeipzig 🇩🇪 +€288m#Eintracht 🇩🇪 #Atalanta 🇮🇹 #Benfica 🇵🇹 #BHAFC 🏴
Full data 👉 https://t.co/ddDoDETWNR pic.twitter.com/rkcSiwnbws
A l'inverse, un autre club français incarne une forme de gâchis. Aucune formation n'a perdu autant d'argent que le PSG depuis 2015. Les Parisiens ont une balance négative de 646 millions d'euros à cause d'une dépense totale chiffrée à plus d'un milliard d'euros. Un investissement qui ne lui aura pas permis de gagner une coupe d'Europe sur la période. C'est le cas de ses deux dauphins, Manchester United (-584 ME) et Chelsea (-580 ME). Cependant, au vu des difficultés récemment rencontrées par les deux géants anglais sur le plan sportif, l'efficacité des investissements est à mettre en doute. Pas sûr que la direction parisienne soit très fière de sa performance, au contraire de son homologue lilloise.