Afin de rivaliser avec la puissance financière de la Premier League et de la Chine, l’Association européenne des clubs (ECA), présidée par Karl-Heinz Rummenigge, a publiquement envisagé l’idée d’une super-ligue.
Il s’agirait d’une compétition qui regrouperait les plus grandes formations du continent. Un projet jugé inacceptable par Aleksander Ceferin. « À certains clubs, je le dis calmement, sereinement, mais avec fermeté et détermination, il n’y aura pas de ligue fermée, a certifié le président de l’UEFA. Cela ne correspond tout simplement pas à nos idéaux et à nos valeurs. »
Le Slovène en a donc profité pour s’adresser directement au président du Bayern. « À une légende du football devenue aujourd’hui un grand dirigeant que j’aime beaucoup, que je respecte (...), je le dis calmement, sereinement, mais avec fermeté et détermination : les clubs ne sont pas les seuls à défendre le football, a-t-il répondu. L’UEFA, la FIFA et les associations nationales le font aussi (...) » Autoritaire, le patron du foot européen ne se laissera pas faire.
Le chantage ne fonctionne pas avec Ceferin
Pas même en cas de pression de certains championnats qui menacent d’organiser des matchs pendant les tournois organisés par l’UEFA. « Nous ne céderons jamais au chantage de celles qui pensent pouvoir manipuler les plus petites ligues ou dicter leur loi aux fédérations, car elles se sentent toutes puissantes en vertu des recettes astronomiques qu’elles génèrent. L’argent ne fait tout simplement pas loi », a prévenu Ceferin, qui ne compte pas laisser les grands d’Europe prendre le pouvoir.