Vendredi à 13heures, les dirigeants du football français retiendront leur souffle. Le Comité exécutif de l’UEFA désignera qui de la France, la Turquie ou l’Italie organisera l’Euro 2016. Pour Frederic Thiriez, président de la LFP, l’avenir du foot français dépend de cette décision.
Si la Coupe du Monde 2010 marquera la fin d’une génération (Gallas, Henry) et la prise de pouvoir de France 98 ( Laurent Blanc), le plus grand challenge de ces prochaines heures reste sans doute l’organisation de l’Euro 2016. Si la candidature tricolore est retenue, les différents chantiers des nouvelles enceintes sportives seront lancés et le football connaîtra un renouveau économique. Des opportunités qui affolent logiquement Fréderic Thiriez
« C’est l’avenir du foot français qui se joue vendredi. Organiser une telle compétition, c’est la possibilité de laisser derrière nous un très bel héritage avec des stades neufs ou rénovés. Nous avons garanti à l’UEFA un Euro profitable avec une fréquentation moyenne de 50 000 spectateurs par match. Cette modernisation des stades est donc une nécessité. Rien n’est joué. Tout peut encore basculer lors de la présentation des trois projets demain matin. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de rester modestes et d’éviter de prétendre que nous sommes les meilleurs. Il faut respecter les votants. Nous devons nous préparer à vivre quatre saisons difficiles, jusqu’en 2014. C’est l’époque à laquelle la plupart des nouveaux stades seront mis en service. On peut alors espérer une embellie car le visage du foot français aura changé. Nous aurons rattrapé notre retard en matière de billetterie, de confort et de perspectives de recettes nouvelles. Après 2014, la capacité moyenne des stades français passera de 27 000 à 35 000 spectateurs », a déclaré Frederic Thiriez.
Selon les derniers bruits la France aurait la faveur du Comité juste devant la Turquie. Réponse vendredi 13H