18 ans après la réussite de la Coupe du monde 1998, la France organisera à nouveau une grande compétition internationale de football avec l’Euro 2016, qui lui a été attribué ce vendredi.
Les représentants de la Fédération Française de Football abordaient le rendez-vous crucial de ce vendredi en Suisse avec confiance mais prudence, et ils ont pu enfin être soulagés peu après 13h00. A l’issue du vote du comité de l’UEFA, l’attribution de l’Euro 2016 est revenue à la France, qui était en concurrence avec l’Italie, mais surtout la Turquie, dans cette bataille à trois. Mais la perspective de construction et de modernisation de nombreux stades, la stabilité que représente le pays alors que l’Euro 2012 s’annonce mouvementé du côté de la Pologne et surtout de l’Ukraine, et l’expérience de la France en ce domaine après l’Euro 1984 et le Mondial 1998, ont fait pencher la balance en faveur de l’hexagone.
Sur le plan des infrastructures, cette attribution est un véritable feu vert aux projets de nombreux stades refaits ou tout simplement à sortir de terre. Sur le plan sportif, ce sera un magnifique défi pour l’équipe de France, qui a remporté les deux dernières compétitions internationales sur son sol.
Concernant le vote, si l'Italie a été logiquement éliminée au premier tour, le vote fut ensuite très serré et la candidature française s'est imposée d'un cheveux. Cela n'a pas empêché Jean-Pierre Escalette de confier sa grande fierté devant la réussite du projet. « J’ai une pensée pour nos amis turcs et italiens. Je me mets à leur place. J’imagine leur déception. Je souhaite bonne chance au football italien et au football turc. En ce moment c’est l’émotion qui m’envahi en pensant qu’en 2016 c’est la France qui organisera l’Euro et accueillera l’Europe du football. La France fera ce qu’elle a promis de faire. Je remercie nos amis du comité exécutif de l’UEFA, qui nous ont fait confiance. Ce qui compte c’est d’avoir la confiance de l’UEFA et je vous assure que cette confiance ne sera pas trahie. C’est une belle journée pour nous », a tout de même reconnu le patron du football français.
