Représentante de son fils depuis 10 ans dans le monde professionnel, Véronique Rabiot a prouvé sa valeur. De quoi lui faire dire que les critiques qu'elle a subies en France étaient excessives, prenant pour exemple le père et le fils Messi.
Dévalorise t-on trop vite le travail d'une mère dans le monde du football ? C'est en substance le message passé par Véronique Rabiot dans la Gazzetta dello Sport. Mère et agente de son fils Adrien, elle a préféré utiliser les médias italiens pour se plaindre du traitement médiatique qu'elle subit en France depuis le début de carrière de son fils au PSG. Très impliquée dans l'ombre, elle a souvent été raillée et critiquée par les médias français. Elle juge cela injuste en comparaison d'autres parents représentants de joueurs. Elle prend notamment pour exemple Jorge Messi, relativement épargné concernant la gestion de carrière de son fils Lionel.
Véronique Rabiot estime avoir prouvé sa valeur
« Je ne pense pas que le père de Messi ait jamais été critiqué pour s’occuper de son fils. Ni celui de Neymar au Brésil. C’est un problème des médias français. J’accompagne Adrien à l’entraînement depuis l’âge de 6 ans. Je l’ai fait au PSG car à 17 ans il n’avait pas le permis de conduire et était autorisé par le club », a t-elle indiqué dans la Gazzetta dello Sport. Ayant perdu son père très tôt, Adrien Rabiot n'avait plus que le soutien de sa mère pour accomplir au mieux son projet de carrière. Mais, Véronique Rabiot estime ne pas être qu'un soutien moral pour son fils. Elle a défendu ses compétences professionnelles dans le football, précisant être reconnue par les acteurs du milieu. Ainsi, elle assimile certaines critiques venant de France à du sexisme tout simplement.
Véronique Rabiot raconte comme le PSG a perdu son fils https://t.co/UHb7IkyJdy
— Foot01.com (@Foot01_com) November 3, 2023
« J’ai toujours été traitée avec respect par mes interlocuteurs, à commencer par le président du PSG, Nasser Al Khelaifi et Carlo Ancelotti, que j’ai rencontré à trois reprises lorsque Adrien était mineur au PSG. Je ne peux pas en dire autant de certains médias et personnalités qui ne conçoivent pas qu’une femme, d’ailleurs une mère, soit comme un père qui gère la carrière de son fils. Aujourd’hui, heureusement, il y a beaucoup plus de femmes dans le football, à la télévision, comme agentes, comme arbitres », a t-elle lâché. Une sortie franche, dans la lignée de ses précédentes. Cette honnêteté est peut-être bien finalement ce qui lui permet de perdurer dans un milieu aussi difficile que le football professionnel.