Qu’ils soient défenseurs, milieux ou attaquants, les joueurs qui découvrent la Ligue 1 font systématiquement le même constat en évoquant l’aspect « physique » du championnat français. Même Thiago Silva a été surpris à son arrivée au Paris Saint-Germain à l’été 2012, lui qui venait pourtant du Milan AC après son passage à Fluminense au Brésil.
« Ce sont trois écoles différentes, a comparé le capitaine parisien interrogé par Foot Mercato. Au Brésil, c’est surtout basé sur le dribble, la qualité technique. Le football brésilien en demande beaucoup, c’est pour ça qu’il se différencie des autres. En Italie, il y a un gros travail sur le positionnement tactique. On travaille beaucoup cet aspect-là. Ça m’a énormément aidé pour ma carrière, car j’ai appris avec Ancelotti, j’ai observé Maldini et j’ai aussi appris en jouant aux côtés de Nesta, donc que des cracks. J’ai eu un bon apprentissage », a expliqué l’international brésilien, qui a dû adapter son jeu en Ligue 1.
« En France, c’est un football très dur physiquement, ce qui n’existe pas trop au Brésil ni en Italie même s’il y a des joueurs costauds. Ici, en France, il y a beaucoup de contacts, a-t-il insisté. La saison dernière, lors d’un match contre Lorient, je me souviens d’un coup de coude que j’ai reçu (au duel avec Vincent Aboubakar). Ce n’était pas fait méchamment, mais tout simplement parce qu’il était grand et ça rend les choses plus difficiles. Comme c’est un sport de contact ici en France, ça m’a rendu les choses difficiles, mais ce sont des choses qui arrivent donc ce sont trois écoles différentes. » Autant de styles que Thiago Silva maîtrise désormais.