Le Brésilien, buteur décisif lors du derby milanais, est enfin sorti de sa torpeur après un début de saison en demi-teinte.
Auteur d’un coup de tête victorieux en première période, Ronaldinho a presque déjà rentabilité son transfert au Milan AC tant il a donné de l’espoir aux tifosi rossoneri dans la course au titre. « Je rêvais de marquer un but lors de ce match, même si je savais que je n’étais pas encore au top de ma forme. Mais là, c’est merveilleux, je ne pouvais pas rêver mieux pour un premier but. Je me sens mieux chaque jour et je remercie le peuple milanais pour son soutien. Nous jouons ensemble et c’est comme cela que les choses fonctionnent au Milan », a expliqué le Brésilien, en réponse aux rumeurs de crise qui entouraient le club il y a encore quelques jours.
Des rumeurs qui visaient particulièrement Carlo Ancelotti, quasiment sur le départ après un début de saison manqué. «Milan est guéri. D’habitude, on dit que rien n’est définitif, mais je pense que nous allons dans la bonne direction», a assuré l’entraîneur milanais, qui est revenu sur la «spécificité» Ronaldinho. « Il est loin d’être à 100 %. Mais ce qu’il peut faire en match, avec l’adrénaline et la tension, est différent de ce qu’il fait à l’entraînement. Il est capable d’élever son niveau de jeu dans les grands moments. Même s’il sait qu’il doit encore travailler dur », a souligné Ancelotti.
De son côté, l’Inter Milan, qui a concédé son premier revers de la saison, est brutalement descendu de son nuage, même si José Mourinho s’y accroche encore. « Je pense que nous méritions facilement le nul, même si on peut louer le travail du Milan, qui sait comment commettre une faute tactique, simuler une blessure et tout un tas de choses. Ce que je retiens ce soir ? C’est que, sans manquer de respect aux équipes qui sont devant nous comme la Lazio et Naples, nous sommes en revanche devant la Roma, la Juventus et le Milan au classement. Ce sont eux que je regarde pour la course au titre », a estimé l’entraîneur portugais de l’Inter Milan, qui a comme à son habitude critiqué les arbitres pour le carton rouge distribué à Burdisso en deuxième période.
Guillaume Comte