Dimanche après-midi, le match entre le Hellas Vérone et Brescia a été marqué par des insultes racistes à l’encontre de Mario Balotelli. Ce mardi, les premières sanctions tombent logiquement.
Le chef des Ultras du Hellas Vérone s’était notamment fait remarquer après la rencontre avec des propos peu glorieux qui avaient scandalisé l’Europe du football. « Balotelli ? Il est italien car il a la nationalité italienne, mais il ne pourra jamais être réellement italien (...). Nous aussi nous avons un négro (sic) dans l’équipe. Il a marqué hier et tout Verone a applaudi. Nous avons une culture identitaire d’un certain type » avait-il balancé. Des propos qui n’ont pas échappé au club italien.
La preuve, ce mardi, le club de Verone indique dans un communiqué que le chef des Ultras aussi affilié au groupe politique d'extrême droite Forza Nuova, était désormais interdit de stade pour onze ans, soit jusqu’au 30 juin 2030. Une décision extrêmement forte de la part du neuvième de Série A, qui prouve que certaines écuries se bougent tout de même pour combattre le racisme en Italie, même si cela ne saute pas toujours aux yeux. Mario Balotelli, qui était à deux doigts de quitter le terrain (avant finalement de marquer un magnifique but) dimanche après-midi appréciera le geste. D’autant qu’en parallèle, il a reçu de nombreuses marques de soutien dont celui de son ancien club, l’Olympique de Marseille.