Près de cinq mois après son départ définitif du PSG, Salvatore Sirigu éprouve encore quelques rancœurs sur la fin de son aventure au sein du club parisien.
Salvatore Sirigu a passé six saisons sous le maillot du club de la capitale française. S'il retiendra surtout ses quatre premières années pleines, au cours desquelles il a remporté plusieurs titres majeurs en tant que premier gardien du PSG version qatari, le portier de 30 ans a encore du mal à digérer son départ. Mis de côté dès l'inter-saison de 2015 à cause de l'arrivée de Kevin Trapp, Sirigu a subitement changé de statut en passant dans le costume du troisième gardien derrière Areola. Une mise à l'écart difficile, amplifiée par le fait qu'il n'a pas du tout apprécié la manière de faire de Paris lors du dernier mercato, où il est parti définitivement au Torino.
« L’unique chose que je peux reprocher après toutes les années passées là-bas, ce n’était pas à Antero Henrique de m’appeler pour me dire que je ne fais pas partie du projet. C’est la chose qui m’a fait le plus mal. Je ne l’avais jamais vu de ma vie. J’aurais préféré que quelqu’un d’autre qui me connaissait me le dise. Mais je ne reprocherai jamais rien au PSG parce que le club m’a donné beaucoup plus. L’été 2015 et l’arrivée de Trapp ? Je ne sais même pas pourquoi ça s’est terminé comme ça. C’est arrivé, c’est un choix. Je n’étais pas content parce que je méritais peut-être un peu mieux. J’ai toujours fermé ma gueule, je n’ai rien dit, je n’ai pas cédé aux provocations. Je me suis dit qu’ils allaient me garder car j’étais présent dans la difficulté. J’avais renouvelé mon contrat. Ils m’ont dit que j’étais le gardien dans le projet pour les cinq prochaines années. L’arrivée de Trapp n’a même pas été un problème. La concurrence doit faire partie du PSG. Cela m’a motivé. Mais j’ai senti que je n’allais pas jouer. Après un jour d’entraînement, on me dit que je ne jouerai pas. Pourquoi on parle de concurrence au PSG si même avant de jouer on fixe les postes ? Ce n’était pas juste pour moi. Le PSG me manque. Les gens me manquent. Ce n’est pas seulement les matchs, le stade, l’ambiance ou les supporters, c’est le quotidien qu’on avait créé avec notre groupe. On s’est vraiment bien trouvé en dehors du terrain. C’est difficile dans le football de se trouver tellement bien en dehors du terrain. C’était une chose incroyable », a lancé, sur le Canal Football Club, Sirigu, qui garde donc de précieux souvenirs à Paris avec notamment Pastore, Verratti, Thiago Silva et Thiago Motta. Et c'est d'ailleurs à cause de sa relation fusionnelle avec ces joueurs de Paris que le gardien a refusé de rejoindre Nice l'été dernier...
💬 "Peut être que je méritais un peu mieux"
— Canal Football Club (@CanalFootClub) 19 novembre 2017
L'interview de Salvatore Sirigu avec @raphaeldome pour le #CFC ➡️ https://t.co/k6vr5gRMVa pic.twitter.com/8AfsyGDPAu