Parmi les gros départs de l’été à Lyon, celui de Maxime Gonalons est passé un peu inaperçu.
Tout d’abord car l’OL n’a pas retenu du tout son milieu de terrain, et aussi parce que l’ancien capitaine avait perdu de sa superbe sur le pré, sortant d’une saison où le brassard semblait lui peser. Après une joute verbale assez virulente avec Jean-Michel Aulas, le joueur formé au club avait rejoint l’AS Roma pour 5 ME. Ravi de ce changement de cap dans une carrière qui semblait devoir se prolonger dans le Rhône, Maxime Gonalons est revenu sur L’Equipe sur ce départ et sur les relations avec son président. S’il regrette la manière dont tout cela s’est passé, il n’oublie pas non plus ce qu’a fait Aulas pour lui et pour le club.
« Je me disais tous les jours, à Lyon, qu'il fallait que je me remette en question. Ce n'est pas parce que j'étais capitaine que j'avais tous les droits, au contraire, il fallait que je fasse encore plus. La dernière saison a été dure, pour plusieurs raisons, sur le terrain et en dehors. C'était le moment de partir pour me découvrir, aussi. À Lyon, c'était la famille, je connaissais tout le monde. Aujourd'hui c'est digéré, c'est derrière moi. Je continue à suivre l'équipe, j'ai beaucoup d'amis dans le club, les joueurs, les salariés. Je leur souhaite beaucoup de bonnes choses mais, moi, j'écris mon histoire. Je pense que c'était aussi mon destin. On s'est séparés en bons termes, malgré tout, même si ses mots m'avaient touché. Cela fait partie du métier, je ne suis pas rancunier. C'est un président qui m'a beaucoup soutenu, qui m'a très bien payé pendant de nombreuses années. Il faut avoir du respect pour le personnage, il a emmené le club très haut », a prévenu un Maxime Gonalons qui sait que le président de l’OL a lui rapidement tourné la page à son poste, avec l’émergence de Lucas Tousart et des nouveaux arrivants dans l’entrejeu.