Auteur d’un coup virulent de sang mercredi soir contre la presse et le public italien, Marcello Lippi a calmé le jeu 24 heures plus tard.
Après la pénible victoire de son équipe face à Chypre mercredi (3-2), Marcello Lippi avait tiré à boulets rouges sur ses joueurs mais surtout sur le public italien et la presse, coupables selon le sélectionneur italien de réclamer des joueurs qui n’avaient pas leur place. Antonio Cassano par exemple pour ne pas le nommer. Très virulent, son comportement a provoqué l’indignation du côté des journaux italiens, tant et si bien que le technicien a fait machine arrière ce jeudi soir.
« J’avais besoin de me “défouler”, j’y suis peut-être allé un peu fort, mais connaissant très bien mes joueurs, combien d’enthousiasme, de passion et d’envie ils mettent sur le terrain, je n’ai pas réussi à me taire. Je me suis énervé et je me suis lâché, c’est ma façon de protéger l’équipe : les critiques et les sifflets existent depuis toujours, même ceux qui m’ont précédé sur le banc de la Nazionale ont du affronter certaines situations, mais je retiens que le devoir d’un sélectionneur est de faire remarquer certaines choses », a tenté de minimiser Marcello Lippi, désireux d’arrondir les angles après la violente répartie des journaux italiens. Le Corriere dello Sport était même allé jusqu’à tirer un explicite « Arrête Lippi ! L’Italie n’est pas à toi ». La leçon semble comprise.
