Un après avoir atteint le sommet en gagnant l'Euro 2021, l'Italie touche le fond, la Squadra Azzurra n'étant pas qualifiée pour le Mondial et enchaînant les mauvaises performances. Pour Roberto Mancini et la fédération, la blague a assez duré.
Après l’énorme désillusion engendrée par l’élimination de l'Italie dans la course au Mondial après une défaite à Palerme contre la Macédoine, le sélectionneur italien espérait renouer avec la victoire à l’occasion de la Finalissima qui opposait mercredi son équipe à l’Argentine. Dans un stade de Wembley où il y a un an la Squadra Azzurra avait signé une des plus belles pages de sa longue histoire en battant l’Angleterre en finale de l’Euro, la désillusion était au rendez-vous, Gigio Donnarumma et ses coéquipiers ne faisant pas le poids face à Lionel Messi et les siens (3-0). Mais de l’autre côté des Alpes, le ton monte, car le sélectionneur national n’apprécie pas que certains joueurs ne s’impliquent pas vraiment à fond lorsqu’ils rejoignent leur équipe nationale. Avant de défier l’Allemagne, ce samedi en Ligue des Nations, Roberto Mancini a décidé de libérer deux joueurs de la Lazio, Mattia Zaccagni et Manuel Lazzari, lesquels ont dit au sélectionneur qu’ils n’étaient pas en forme pour ce choc. Mais cette version passe mal, même si la Lazio a publié un communiqué précisant que ses deux joueurs allaient devoir passer des examens suite à des problèmes physiques.
L'Italie exige du respect, les joueurs qui ne le feront pas seront virés
Complimenti agli avversari di ieri sera che sono stati più bravi di noi.
— Roberto Mancini (@robymancio) June 2, 2022
Grazie Giorgio e buona fortuna per il tuo futuro 💪🏻
FORZA AZZURRI 🇮🇹 pic.twitter.com/0JG9hs1e4Q
Selon plusieurs médias, Mattia Zaccagni et Manuel Lazzari avaient juste le souhait de partir en vacances plus tôt et ils ne seraient pas les premiers à ainsi vouloir sécher l’équipe d’Italie sans véritable explication. Au point même que ce samedi, Gabriele Gravina, le président de la Fédération italienne de football (FIGC) a tapé du poing sur la table en impliquant les joueurs, mais également les clubs concernés par cette situation qui scandalise les supporters italiens. « On commence à percevoir une sorte de détachement vis-à-vis de la sélection nationale, il y a des « contaminations » extérieures (...) La valeur et l'attachement au maillot italien sont quelque chose qui commence à s'estomper. Et il va falloir faire quelque chose. Étant bien évidemment entendu, et je le dis avec le plus grand respect, qu’un joueur a le droit de ne plus vouloir porter le maillot de la Squadra Azzurra, mais ceux qui le font alors ils devront assumer leurs responsabilités », a prévenu le Noël Le Graët italien, conscient de l’importance de ce sujet au moment où l’équipe d’Italie traverse une grosse crise.