Le Paris Saint-Germain a beau lui avoir acheté pour très cher et sans chipoter deux joueurs, Edinson Cavani et Ezequiel Lavezzi, le président de Naples n’en est pas pour autant fan du PSG version Qatar Sports Investments. Et le patron du club napolitain de se lancer dans une longue tirade sur la morale financière dans le football, qui laisse quand même un peu songeur.
« Certains clubs, le Bayern, le Borussia, le Napoli, la Juventus, ont embrassé la philosophie du fair-play financier de M. Platini, celle qui veut que vous ayez des comptes en ordre pour accéder aux compétitions européennes. Au lieu de cela, des oligarques russes et arabes sont arrivés avec une apparence correcte, mais en fait incorrecte puisqu’ils financent leurs propres clubs de manière disproportionnée. Chelsea, Manchester City et le Paris Saint-Germain ne sont que des jouets pour eux », explique, sans rire, Aurelio de Laurentiis, le président de Naples, qui crache gentiment dans la soupe. Un discours que n'aurait pas renié Jean-Michel Aulas, qui a toujours mis le fair-play financier en avant pour expliquer que les choses allaient bientôt changer dans le sens de son club en Ligue 1.