Patron de Stellantis et de Ferrari, John Elkann est également le PDG de la Juventus. Et son déplacement ce week-end en Arabie Saoudite n'est pas lié qu'à la Formule 1.
Tandis que Max Verstappen n'a laissé que des miettes à ses rivaux lors du Grand Prix d'Arabie Saoudite, John Elkann, patron notamment de Ferrari et de la Juventus, était présent lui avec les hommes de Frédéric Vasseur. Mais l'homme d'affaires américain de 47 ans n'était pas là-bas que pour assister à une course relativement insipide. En effet, Tuttosport, le quotidien sportif basé à Turin, révèle que la Juventus devrait remplacer son sponsor maillot la saison prochaine. Actuellement, c'est Jeep, une marque qui appartient à Stellantis, qui occupe le devant du maillot porté par Adrien Rabiot et ses coéquipiers, mais une compagnie aérienne saoudienne devrait remplacer la firme automobile.
La Juventus regarde l'argent saoudien avec intérêt
Ferrari president Elkann with Bearman‘s father pic.twitter.com/y8Vrj6FpcS
— tami. (@Vetteleclerc) March 9, 2024
Afin de prendre cette place en or sur son maillot, la Juventus réclame 40 millions d'euros par saison. Et c'est pour cela notamment que John Elkann aurait personnellement fait le déplacement ces derniers jours en Arabie Saoudite. Bien évidemment, si le grand patron était là aussi pour la Formule 1, le média italien confirme que la Juventus s'intéresse également à l'argent des investisseurs saoudiens. La vente de la Vieille Dame n'est pas du tout à l'ordre du jour, et aucune rumeur n'évoque la cession de la Juventus à l'Arabie Saoudite, contrairement à l'AS Rome ou l'AC Milan. Cependant, les Bianconeri ont besoin d'argent et étudient toutes les pistes pour améliorer leur budget, donc cela passe par le nouvel eldorado du football. Actuellement deuxième de Serie A, mais à 18 points de l'Inter, la Juventus doit déjà s'assurer une place en Ligue des champions la saison prochaine, ce qui peut lui assurer au moins 60 millions d'euros. Mais avec quatre points pris en cinq matches, la formation de Massimiliano Allegri est sous la pression de l'AC Milan et de Bologne. Et là, l'Arabie Saoudite n'y peut rien.