Voilà le genre de problème que la Juventus Turin ne s’attendait pas à rencontrer lors de la reprise des entrainements. Même si avec Adrien Rabiot...
Adrien Rabiot n’est toujours pas revenu, lui qui avait fini par quitter l’Italie en plein confinement pour rejoindre le sud de la France. Le milieu de terrain français était attendu ces derniers jours pour préparer le retour aux séances, et passer une première batterie de tests physiques et médicaux. Ce mardi, La Stampa révèle que l’ancien joueur du PSG refuse pour le moment de revenir en raison d’un désaccord sur la baisse des salaires décrétée dans le club. Le quotidien italien évoque ainsi une « grève individuelle » d’Adrien Rabiot, conseillé par sa mère dans cette attitude. Un comportement qui risque de mal passer à Turin comme dans toute la botte, alors que le pays se remet doucement de la terrible première vague du Covid-19, et que des efforts ont été demandés et acceptés au niveau du salaire pour les joueurs de la Juventus.
Pas satisfait par l’accord trouvé au sein du club, Rabiot ne voudrait pas son salaire de 8 ME par an être retouché à ce point, puisque ce sont des efforts sur quatre mois de salaire (mars, avril, mai et juin) qui ont été consentis. Mécontent, le Français refuse de rentrer, mais ne se met pas en tort puisque la reprise de l’entrainement individuel est pour le moment facultative. Néanmoins, cette polémique risque bien de pousser encore un peu plus Rabiot sur le départ en fin de saison, lui dont l’impact sportif a été très limité. En tout cas, en cas de retour en Italie, Rabiot ne sera pas présent à la reprise de l’entrainement collectif, puisqu’il lui faudra observer une période de quarantaine de 14 jours avant de pouvoir être autorisé à retrouver le groupe. Autant dire que, si l’ancien du PSG n’a pas enfreint le règlement de la Juve, il n’a pas marqué des points auprès de ses dirigeants, coéquipiers et supporters avec cette grève surprise.