Largement battue à domicile par le Milan AC (0-3) dimanche en Serie A, la Juventus Turin se retrouve en difficulté dans la course à la qualification pour la Ligue des Champions. Le moment choisi par Cristiano Ronaldo pour profiter d’un passe-droit qui a définitivement agacé le vestiaire turinois.
Les rumeurs de départ concernant Cristiano Ronaldo ont encore franchi un cap. Depuis plusieurs mois, la presse italienne évoque un possible transfert pour des raisons économiques. La Juventus Turin ne serait pas mécontente des performances de son attaquant. Mais se débarrasserait bien de son salaire annuel à 30 millions d’euros, à l’heure où les pertes liées à la crise sanitaire plombent les finances du club. Sauf que les bruits de couloir ont dépassé ce cadre si l’on en croit La Gazzetta dello Sport, qui confirme une fracture entre le Portugais et ses coéquipiers.
Le privilège de trop
La goutte d’eau serait apparue lundi, soit au lendemain de la défaite contre le Milan AC (0-3), lorsque Cristiano Ronaldo n’était pas présent à l’entraînement. Le quintuple Ballon d’Or avait l’autorisation de manquer cette séance afin de partir à Maranello en compagnie du président Andrea Agnelli et de John Elkann, patron d’une société d'investissements de la famille Agnelli. La raison de ce séjour ? Cristiano Ronaldo serait parti s’acheter une Ferrari ! Autant dire que cette autorisation n’a pas plu au vestiaire, d’autant qu’il ne s’agirait pas du premier passe-droit accordé.
Sous Maurizio Sarri, CR7 était déjà dispensé de certains travaux physiques. Voilà pourquoi au fil des saisons, Cristiano Ronaldo s’est éloigné de ses coéquipiers qu’il ne côtoie plus en dehors des terrains. Les Bianconeri ne le considèrent même plus comme un leader, notamment parce que l’ancien joueur du Real Madrid, loin de sa meilleure condition physique, passe son temps à sermonner ses partenaires. On n’est donc pas surpris d’apprendre que l’international portugais valide aussi l’hypothèse d’un départ cet été. Même s'il sait que son salaire risque de poser problème.