L’affaire entre Tiémoué Bakayoko et Francesco Acerbi est loin d’être finie… Il y a deux semaines, lors d'un match de Serie A, les deux joueurs s’étaient livrés une passe d’armes. Le défenseur de la Lazio avait lancé l’offensive en disant que le club romain disposait de meilleurs joueurs que le Milan. Après la rencontre et une réponse du milieu plus tard, Acerbi et Bakayoko échangeaient leurs maillots pour faire la paix. Sauf que le milieu français avait ensuite exhibé la tunique de son adversaire comme un trophée en face d’un kop lombard déchaîné après la victoire du Milan (1-0). Un acte qui avait fait polémique. Coupable « d’attiser la haine », l’ancien de Monaco a été accablé. Les choses semblaient s’être apaisées depuis, avec des amendes de part et d’autre entre les joueurs et les clubs.
Mais le scandale est reparti de plus belle. Puisque ce mercredi soir, en marge de la demi-finale retour de la Coupe d'Italie, les supporters de la Lazio ont d'abord déployé une banderole à la gloire de Mussolini dans les rues de Milan… Avant d’entonner des chants racistes à l’encontre de Bakayoko autour du San Siro. L’appel au calme réclamé par la formation de Rome n’a donc pas été respecté. Ces nouveaux actes graves, quelques semaines après les affaires Koulibaly (Naples) et Kean (Juve), pourraient enfin faire réagir les autorités du football italien, restées impassibles dans cette tempête...
"Honneur à Benito Mussolini"
— FrSerieA (@FrSerieA) 24 avril 2019
Banderole des ultras de la Lazio avant le match de Coppa Italia à Milan. pic.twitter.com/pS0EOcs8fD
Le chant "Cette banane est pour #Bakayoko" entonné par plusieurs crétins, ça ne cessera jamais #MilanLazio pic.twitter.com/dbWLrcBkjd
— AC Milan 🇫🇷 (@ACMilanFRA) 24 avril 2019