La tempête déclenchée samedi par Gianpaolo Calvarese, expérimenté arbitre du choc Juventus-Inter ne se calme pas. Certains réclament des sanctions contre celui qui a changé la donne en Serie A.
En s’imposant 3-2 contre l’Inter, la Juventus a pris trois points précieux et peut-être décisifs dans le quête d’un ticket pour la prochaine Ligue des champions. Même si l’actuel leader de la Serie A n’a pas forcé son talent, cela avait suffi pour revenir à 2-2 après avoir été mené deux fois au score, mais en toute fin de match, Gianpaolo Calvarese, qui était l’arbitre de ce derby d’Italie, a sifflé un penalty consécutif à une faute supposée de Perisic sur Cuadrado. Une sanction qui a mis en furie le banc de l’Inter, Calvarese n’utilisant pas la VAR pour s’assurer qu’il ne commettait pas une erreur. Cuadrado ne se posait pas de question et se faisait justice (3-2), donnant ainsi la victoire aux siens et la possibilité de finir à une place qualificative pour la C1. Il est vrai que depuis le début de la rencontre, l’arbitre, qui arrive en fin de carrière, a semblé hors de ses pompes et ce lundi cela ne décolère pas, plusieurs journalistes italiens étant scandalisés par l’image donnée en Europe de la Serie A.
« Vive le football propre. Celui où personne n'évite ou n'invente des sanctions à un tel moment (…) Gianpaolo Calvarese proche de la retraite, qui siffle un penalty pour le plongeon habituel de Cuadrado sur Perisic. Il n'y a aucun moyen de faire comprendre à l'arbitre que c'est le Colombien qui va heurter le joueur l'Inter et non l'inverse (…) On comprend que ce serait un trop gros affront de ne même pas participer à la Ligue des champions pour ceux qui voulaient à tout prix régler leurs dettes en créant leur propre Super Ligue », fulmine Salvatore Caïaza, journaliste de Calcio Mercato. « Gianpaolo Calvarese, âgé de 45 ans, est un des vétérans de l’arbitrage italien avec à son actif 157 matchs en Serie A. La rencontre Juventus-Inter à l’Allianz Stadium était le lieu idéal pour couronner sa longue carrière, laquelle touche à sa fin. Alors qu’il devrait prendre sa retraite en fin de saison, cette rencontre risque de se transformer en pire conclusion de carrière possible », écrit le quotidien milanais Libero. Le Pascal Garibian italien va avoir du travail pour défendre son collègue.