Même loin du PSG, Adrien Rabiot est un joueur qui suscite toujours beaucoup de réactions en France… mais également en Italie.
Et pour cause, le quotidien La Stampa indiquait mardi que le milieu de terrain de la Juventus Turin était en « grève personnelle », chez lui à Paris. Certain de ses informations, le journal était catégorique : le joueur de 25 ans refuse de revenir à Turin, un moyen pour lui d’afficher son mécontentement quant à la baisse des salaires à la Juve. Mais quelques heures plus tard, RTL indiquait qu’Adrien Rabiot n’était pas en faute puisque la reprise de l’entraînement de la Juventus Turin a été fixée au 18 mai.
Un acharnement médiatique qui n’a pas manqué de faire exploser Eric Di Meco, pas du genre à taper gratuitement sur les joueurs de football, surtout quand les accusations ne sont pas fondées à son goût. « La reprise de l’entraînement de la Juventus est dans six jours. Et vous commencez à dire que Rabiot fait grève… Mais vous êtes fous ou quoi les gars ? Il y a un délit de sale gueule avec Rabiot, mais là, je ne comprends pas… Les étrangers arrivent toujours tard avant une reprise. Là, il n’est pas en retard ! Il habite à Paris, à trois quarts d’heure d’avion de Turin. Avant de le crépir, il faut se renseigner. S’il arrive le 17 au soir à Turin, et qu’il a fait son entraînement à Paris comme les autres, c’est quoi le problème ? Vous êtes devenus fous… Déjà, il faudra avoir un débat quand les informations seront fiables. Ce délit de sale gueule avec Rabiot me gêne un peu » a lancé le consultant de RMC., qui oublie un détail crucial qui provoque l'énervement à la Juventus et en Italie, et toute cette polémique. Si Rabiot rentre le 17 mai par exemple, il sera mis en quarantaine et ne pourra pas reprendre l'entrainement collectif le lendemain. C'est pour cela que la Juventus a demandé à tous ses joueurs de rentrer le plus rapidement possible, ce qu'ils ont tous fait sauf Higuain, au chevet de sa mère malade, et donc Rabiot...