Titulaire vendredi lors du match Italie-Pologne, Mario Balotelli a été mis à l'écart pour la rencontre perdue lundi soir par la formation transalpine contre le Portugal. Mais les révélations de L'Equipe sur la forme physique de l'attaquant italien, revenu de vacances à Nice en pesant 100 kilos, ont évidemment mis en ébullition toute l'Italie. Et le pauvre Mario Balotelli, retombé depuis à un poids de 85 kilos, en prend plein la tête de l'autre côté des Alpes. Pour Grégory Ascher, trop c'est trop et le football italien ne doit pas sa cacher derrière Super Mario pour expliquer ses graves lacunes.
« L’Italie a trouvé un bouc-émissaire, même si c’est vrai qu’il n’a pas été bon. Franchement, Italie-Pologne était nul, le but qu’ils prennent c’est n’importe quoi, c’est impressionnant tellement il n’y avait rien dans cette équipe. Mais bon quand vous êtes un attaquant et que vous attendez les ballons, car Balotelli ne construit jamais le jeu, il faut quand même lui en donner (...) Cette équipe n'est pas bonne, et pas seulement Balotelli », a lancé, sur la chaîne L'Equipe, le consultant. Il est vrai qu'avec ou sans Mario Balotelli, la Squadra Azzurra a semblé très inquiétante, Roberto Mancini n'ayant pas encore trouvé la formule magique.