La situation tendue dans le Moyen-Orient inquiète jusqu'en Italie, où deux clubs ont remis en cause à la participation de la SuperCoupe en Arabie Saoudite.
Menace sur la Super Coupe d’Italie, qui doit avoir lieu en Arabie Saoudite au mois de janvier prochain. Cet évènement, organisé par le Royaume du Golfe dans un deal extrêmement lucratif pour le football italien, rassemble les quatre meilleures équipes de la saison dernière pour un petit tournoi qui rapport 3 millions d’euros au minimum, et 7 millions d’euros au maximum, à chaque équipe pour quatre jours de présence. La Lazio Rome, l’Inter Milan, la Fiorentina et Naples sont attendus à Riyad en début d’année prochaine. Mais selon la Gazzetta dello Sport, la Viola et le Napoli envisagent de boycotter cet évènement. Le calendrier trop musclé qui oblige les clubs à voyager puis à enchainer les rencontres agace beaucoup, mais c’est surtout la situation au Moyen-Orient, avec la guerre israélo-palestinienne qui interpelle les dirigeants des deux clubs transalpins. L’Arabie Saoudite est en effet un pays voisin, et la crainte de voir le conflit s’étendre est réelle aux yeux d’Aurelio De Laurentiis, le truculent président du champion d’Italie.
L'Italie a déjà une parade de prévue
La #primapagina della Gazzetta di oggi
— La Gazzetta dello Sport (@Gazzetta_it) October 10, 2023
JUVE RILANCIO SCUDETTO pic.twitter.com/qOULRivOCu
Une menace qui ne fait pas du tout trembler les instances italiennes, qui sont prêtes à frapper très fort pour envoyer tout de même quatre équipes et ne pas se priver de l’énorme jackpot financier. Deux clubs ont été contactés en renfort en cas de boycott, et l’Atalanta Bergame et le Milan AC ont fait savoir qu’ils étaient partants pour se rendre en Arabie saoudite au mois de janvier à la place d’éventuels défaillants. De plus, Naples comme la Fiorentina s’exposeraient à des sanctions financières comme sportives en cas de défection. La tenue de la Super Coupe d’Italie ne fait en tout cas aucun doute pour le moment, que ce soit du côté du pays européen que du Royaume, qui a adopté une position très modéré depuis les évènements de ces derniers jours, assurant à la Palestine qu’il « travaillait à empêcher une extension du conflit ».