Alors que Claudio Ranieri est cité parmi les potentielles cibles de la fédération italienne pour reprendre la sélection, Waldemar Kita, le président du FC Nantes, préfère ne pas penser à un départ de son entraîneur...
« Un futur contact avec la fédération italienne ? À ce moment-là, j’y réfléchirais. Mais ça ne dépend pas que de moi. Il faudra parler avec mon président ». Samedi soir au Parc des Princes après la défaite de Nantes contre le PSG (1-4), Claudio Ranieri avait ouvert la porte à un départ vers la sélection. Et le technicien de 66 ans figure bel et bien dans la short-list de la Squadra Azzura avec Allegri, Mancini, Ancelloti ou Conte pour succéder à Ventura après la non-qualification tristement historique pour le Mondial 2018. Si un choix est attendu avant la fin de la saison, Ranieri serait emballé à l'idée de reprendre la sélection transalpine. Ce que Waldemar Kita refuserait...
« Franchement, ça ne m’a pas traversé l’esprit. La veille de l’élimination de l’Italie face à la Suède, j'ai partagé un dîner avec mon coach, et nos épouses. Je lui avais dit que l’Italie était loin d’être qualifiée… Il était plutôt d’accord. Il trouvait que ça manquait de jeunes talents. D’ailleurs, pour lui, le problème allait au-delà du résultat. Pour revenir à la question, je pense que Claudio se plaît ici, qu’il est bien installé, qu’il apprécie notre contact. Maintenant, je sais que tout peut arriver ! Mais je lui dirais alors qu’il a un contrat, et qu’il doit l’honorer… », a lancé, sur Ouest-France, le président nantais, qui ne souhaite pas revivre le même cauchemar vécu en mai dernier avec le départ de Sergio Conceição à Porto, alors que le FCN affiche son plus joli visage à la cinquième place de la L1 avec Ranieri...