Milan sans réaction
Décidément, les équipes milanaises ne se plaisent pas à Gênes. Après le match nul inaugural de l’Inter chez la Sampdoria (1-1), le Milan AC est tombé dimanche à Luigi-Ferraris face au Genoa (2-0). Une victoire tout à fait logique, tant les Rossoneri, qui bénéficiaient du retour de blessure de Kaká, se sont éteints après un début de partie prometteur. Sculli en profitait pour ouvrir la marque sur un service parfait de Milito (1-0, 30e). Au retour des vestiaires, les deux ex-Ballons d’Or, Shevchenko et Ronaldinho, laissaient alors leur place à Seedorf et Borriello, l’ancien buteur local. Ce dernier ratait l’égalisation dans les ultimes minutes tout comme Pato, entré en jeu à la place de Flamini. Et sur un ultime rush de Milito, Maldini se mettait à la faute dans la surface. L’Argentin transformait lui-même la sentence (2-0, 90e), mettant fin au suspense.
Ancelotti sous pression
Pour Carlo Ancelotti, c’est en revanche le début des ennuis. « Mon dernier match ? Je sais qu’il y a des bruits qui courent depuis quelques temps, quelques voix qui s’élèvent. Mais je sais ce que je dois faire. Pour l’instant, je suis frustré car je n’arrive pas à tirer le meilleur du groupe », avait déclaré l’entraîneur milanais avant la rencontre. Passablement énervé dans les travées de Luigi-Ferraris, l’administrateur délégué Adriano Galliani va désormais se réunir avec le big boss Silvio Berlusconi pour trancher le cas Ancelotti. Les noms de Frank Rijkaard et de Roberto Donadoni, deux anciens de la maison rossonera, sont déjà sur toutes les lèvres en cas d’éventuel licenciement. Après la rencontre, le vice-président milanais a toutefois nié l'idée d'un licenciement pur et dur de son entraîneur. "On ne va pas le virer, mais il faut qu’il arrête de perdre. Ce n’est pas un problème d’entraîneur, il se trouve que nous avons perdu presque toutes nos rencontres depuis le mois de juillet, cela ne va pas", a expliqué Adriano Galliani.
Nicolas Soto