Govou estime avoir payé la note

Auteur d’une première partie de saison pour le moins inconstante avec le Panathinaïkos, Sidney Govou a surtout fait la une de la presse grecque, et française, pour ses écarts de conduite. Eloigné du groupe de la formation d’Athènes pendant quelques jours pour avoir manqué un entrainement après une soirée trop arrosée, Govou a profité de la tribune de Téléfoot pour donner sa version des faits.

« Oui, je suis sorti une fois. Je ne m'en suis jamais caché. On avait deux jours et demi de repos, ca me paraissait normal. Je regrette d'avoir laissé dire certaines choses à mes débuts. J'aurais dû être plus méchant. Ce qui me faisait sourire avant me fait beaucoup moins sourire aujourd'hui. On se permet de dire des choses sur moi assez facilement. Ce n'est pas évident, car si j'étais seul je pourrais l'assumer mais j'ai une famille », a prévenu l’international français, qui a souhaité montrer avec des gestes forts qu’il comptait bien s’inscrire sur la durée au sein du PAO. Après avoir accepté de ne toucher que le salaire minimum prévu par les lois du football grec (1.000 euros par mois), il a assuré qu’il avait décidé de ne pas choisir la facilité.

« J'aurais pu partir avec un chèque, ça aurait été bien plus simple, surtout que j'ai eu des contacts assez rapides avec d'autres clubs. Je ne suis pas venu ici pour faire le touriste et partir au bout de six mois. J'ai vraiment envie de m'inscrire dans la durée et prouver aux dirigeants qu'ils ne se sont pas trompés », a affirmé l’ancien lyonnais, qui a enfin retrouvé le chemin des terrains ce samedi dans le championnat grec, avec une apparition lors du succès face à Panserraikos (2-0), où ses deux compatriotes Boumsong et Cissé se sont chacun distingués par un but. Les exemples à suivre pour Govou.