Dans des révélations publiées ce vendredi par Médiapart et d’autres médias européens, c’est au tour de David Beckham d’en prendre pour son grade.
Grâce à des documents épluchés, on apprend tout d’abord que le Spice Boy ne rigole pas avec l’argent qu’il gagne, et possède une drôle de relation envers des œuvres caritatives avec lesquelles il s’affiche régulièrement et s’est publiquement engagé. En effet, l’envers du décor n’est pas vraiment glorieux, comme le jour où il envoie à l’UNICEF une facture de 8.000 euros pour se faire rembourser des billets d’avion pour une mission au Cambodge. Le remboursement n’a pas eu lieu, pour la simple et bonne raison que l’Anglais avait profité d’un déplacement payé en jet privé par un de ses sponsors pour se rendre au Cambodge. L’organisation mondiale n’a pas du tout apprécié cette demande de remboursement, sans aucun billet de vol.
A noter également dans ses relations avec l’UNICEF, cette réponse sans équivoque quand son conseiller financier et ami Simon Oliveira lui propose de faire un don pour son fonds (nommé Fonds7), qu’il a créé et qu’il réserve pour aider l’organisme qui protège les enfants dans le monde. Un diner de bienfaisance, ou une remise de prix, et c'est un million de dollars dans la poche de Beckham, mais pas pour la bonne cause. La réponse de l’ancien du Real Madrid, de Manchester United et du PSG notamment, fait froid dans le dos. « Verser ce million sur le fonds, c'est comme mettre mon propre argent. S'il n'y avait pas ce fonds, l'argent serait pour moi. Ce putain d'argent est à moi. Je n'ai pas envie de verser mon argent personnel pour cette cause », a expliqué l’ancien milieu de terrain anglais, qui en créant ce fonds afin de récolter de l’argent pour UNICEF, avait promis d’en être le premier contributeur.