Depuis quelques saisons, l'assistance vidéo à l'arbitrage s’est peu à peu imposée au sein du football européen. Sans mettre tout le monde d’accord pour le moment...
À propos de la VAR, il y a deux clans qui s'affrontent : les pro-VAR et les anti-VAR. Si les premiers se félicitent de l'instauration de cette nouvelle technologie au service des arbitres, les seconds trouvent que la vidéo dénature trop le jeu, avec notamment les coupures intempestives. Franck Ribéry, lui, fait clairement partie de la première catégorie, celle des romantiques. À 36 ans, l'ancien international français préférait simplement le football de sa jeunesse, quand il jouait à l'Olympique de Marseille (2005-2007) ou au Bayern Munich (2007-2019).
« La VAR ? Je suis partagé, je n'aime pas, mais je m'adapte. J'ai du mal avec les interruptions d’une, deux, trois minutes pour revoir une action. Je préférais le football sans VAR, mais si c'est la règle, je la respecte », a expliqué, dans une interview accordée au Corriere dello Sport, l’attaquant de la Fiorentina, qui a donc une dent contre les arbitres, lui qui a écopé d’une suspension de trois matchs pour avoir bousculé un arbitre assistant lors de Fiorentina-Lazio en octobre dernier. Avec la VAR, les acteurs du football européen n’ont désormais plus le choix : ils devront faire avec, sachant que les instances dirigeantes ne reviendront plus en arrière. Et ce malgré la lenteur de la prise des décisions et les interruptions irritantes à chaque rencontre.