L’an passé, Nancy avait finalement renoncé à accueillir l’Euro 2016, comme cela avait pourtant été décidé, la ville considérant que les travaux nécessaires pour rénover Marcel-Picot étaient trop coûteux en ces temps de crise. Aussitôt, le FC Metz avait sauté sur l’occasion affirmant être prêt à mettre le stade Saint-Symphorien aux normes indispensables pour accueillir quelques matches de l’épreuve. Mais ce mercredi, la municipalité messine a annoncé qu’elle renonçait à cette possibilité ce qui a eu le don d’énerver Bernard Sérin, le patron du FC Metz, seulement informé de cette décision mardi soir.
« Cette décision laisse le FC Metz, et c’est bien là mon principal souci après ce renoncement, orphelin d’un projet de stade qui est aujourd’hui indispensable à son fonctionnement et à son équilibre financier. Le Stade Saint-Symphorien est aujourd’hui devenu un stade obsolète dans l’absolu (la salle de presse est une structure Algeco, la zone mixte est à ciel ouvert, les invités officiels sont reçus dans un autre Algeco, etc.) et c’est aussi un stade obsolète relativement aux stades des concurrents du FC Metz, même en Ligue 2. De plus, en vertu d’une convention vieille de dix ans et qui court jusqu’en 2014, la SASP FC Metz verse à la Ville de Metz un loyer de 370 000 euros par an et supporte, en plus, toutes les dépenses liées au fonctionnement et à l’entretien du stade, soit un montant total de 1,3 million d’euros annuels, là où la plupart des concurrents de la SASP FC METZ n’ont pas ou pratiquement pas de charges. Cette situation n’est plus tenable pour le FC METZ, qui attend désormais de savoir quelles sont les décisions des collectivités territoriales à son égard », a indiqué Bernard Sérin, dans un long communiqué où il démonte les arguments de la municipalité socialiste.