En début de semaine, Josep Maria Bartomeu a lâché une véritable bombe en dévoilant la création imminente d’une Super Ligue européenne.
Le président démissionnaire du FC Barcelone a vendu la mèche en indiquant que le club blaugrana avait d’ores et déjà donné son accord pour participer à cette Super Ligue. D’après les informations du quotidien AS, la majorité des grands clubs européens (Manchester United, Liverpool, Real Madrid, Paris Saint-Germain, etc) en ont fait de même. Le format serait même décidé, avec 16 à 18 équipes qui s’affronteraient deux fois dans la saison pour former un classement, dont les premiers disputeraient en fin de saison un « Final 8 » sur un lieu unique.
Cette nouvelle compétition, qui pourrait voir le jour en 2022, ne menacerait pas les championnats nationaux. En revanche, la Ligue des Champions et l’Europa League perdraient automatiquement en visibilité et en crédibilité. C’est donc fort logiquement que l’UEFA a contre-attaqué ce jeudi par la voie de son vice-président, Fernando Gomes. « Il est contraire aux principes de l’esprit sportif. C’est comme si les clubs s’octroyaient un privilège. La dernière chose dont il a besoin, c’est l’exacerbation de l’égoïsme et la cupidité. A mon avis, toutes les directions devraient refuser ce projet de façon très claire » a fait savoir au média portugais Lusa le dirigeant de l'UEFA, révolté par cette création en catimini de la Super Ligue européenne. D’autant plus que cette nouvelle compétition serait probablement fermée, ce qui a le don d’agacer au plus haut point l’UEFA, qui ne cesse de mettre le mérite en avant depuis des années. Reste maintenant à voir si ce projet d’envergure, estimé à plus de 5 milliards d’euros, verra bel et bien le jour.