Au Real Madrid depuis deux saisons, Aurélien Tchouaméni s’est très vite adapté à l’environnement d’un cador européen. Encensé par Ancelotti qui le considère comme irremplaçable dans le secteur défensif, les statistiques, elles, ne vont pas forcément dans le sens de l’entraîneur italien.
La carrière d’Aurélien Tchouaméni a pris une autre dimension en 2022. Transféré de Monaco au Real Madrid pour pallier le départ de Casemiro, le milieu de terrain français de 24 ans s’est vite adapté à l’exigence que demande de jouer dans un club aussi prestigieux. Quelques mois plus tard, il a disputé la finale de la Coupe du Monde avec l'Équipe de France, n’étant qu’à une séance de tirs au but de devenir champion du monde. Ces dernières semaines encore, son entraîneur Carlo Ancelotti a dit tout le bien qu’il pensait du joueur formé à Bordeaux : «C’est un pivot défensif fantastique. Il est très jeune et petit à petit, il va apprendre à jouer le ballon au bon moment. Mais défensivement, c’est un joueur irremplaçable», a affirmé l’Italien malgré les critiques de certains supporters à son égard. Cependant, le quotidien AS s’est penché sur les statistiques des Merengue avec et sans Tchouaméni, et celles-ci démontrent qu’il n’est peut-être pas si indispensable que cela.
Des chiffres similaires avec et sans Tchouaméni pour le Real Madrid
Nos vemos Mañana Madridistas !🤍
— Tchouameni Aurélien (@atchouameni) May 31, 2024
A Por la 15🏆🙏🏾 pic.twitter.com/X1RdyvhUcg
Le média ibérique affirme que le point fort d'Aurélien Tchouaméni par rapport aux dix meilleurs joueurs du championnat d’Espagne est sa moyenne de duels aériens gagnés (2,37 par match contre 1,71 pour ses adversaires), tout comme le nombre de tirs bloqués (0,49 contre 0,24 pour le reste). En revanche, concernant son influence en club, le Real Madrid encaisse plus de buts quand il est sur le terrain que quand il n’est pas là (1 quand il est présent contre 0,8 quand il ne l’est pas). Au sujet des duels, il est bien en-dessous des joueurs cités comme références à son poste en Liga (2,3 contre 3,94 pour ses concurrents).
Enfin, les duels défensifs sont plus souvent gagnés par les joueurs madrilènes lorsque Tchouaméni n’est pas sur le terrain. Pour résumer, il n’y a pas une différence significative quand le vainqueur de la dernière Ligue des Champions est présent que lorsqu’il ne participe pas à la rencontre. Ce qui ne l’empêche pas d’avoir la confiance de son entraîneur et d’être à ses yeux un membre important de l’effectif. Avec le départ à la retraite de Toni Kroos, l’ancien de l’ASM va sans doute avoir encore plus de poids dans le onze de départ du champion d’Europe en titre.