La FIFA a confirmé ce mercredi la suspension de trois ans de Luis Rubiales, l'ancien président de la Fédération espagnole de football accusée d'avoir embrassé de force une footballeuse.
On l'a appris il y a 48 heures, les autorités sportives saoudiennes souhaitaient recruter Luis Rubiales, contraint de quitter son poste de patron de la Fédération royale espagnole de football (RFEF) après avoir embrassé de force Jenni Hermoso après la finale du Mondial féminin gagnée par l'équipe d'Espagne. Mais ce plan s'est écroulé ce mercredi. L'Arabie Saoudite souhaitait que Luis Rubiales intègre sa structure pour peaufiner le dossier de l'organisation du Mondial 2034, et pour cela le pays du Moyen-Orient était disposé à verser un salaire colossal à l'ancien haut dirigeant du football espagnol. Une décision qui scandalisait pas mal de monde, mais pas les princes saoudiens, qui eux voyaient en Luis Rubiales un moyen de structurer au mieux leur dossier. Cependant, la FIFA a mis le holà à cette idée venue de Riayd.
L'Arabie Saoudite couvre d'or l'homme qui a embrassé de force une joueuse https://t.co/Kw709YzkDb
— Foot01.com (@Foot01_com) December 4, 2023
Luis Rubiales doit tourner le dos au foot jusqu'en 2026
Même si Gianni Infantino adore l'Arabie Saoudite, le patron du football mondial ne pouvait pas assumer le retour aussi rapide de Luis Rubiales, seulement quelques mois après le scandale. Et la FIFA a donc confirmé la suspension de trois ans de Rubiales, en ajoutant un détail très précis afin que les choses soient claires, à savoir que ce dernier ne peut plus travailler dans le football. « Luis Rubiales ne peut avoir aucun lien avec l'activité du football. Autrement dit, il ne peut pas organiser de match, ni occuper un poste dans un club ou une fédération », a précisé Jorge Ivan Palacio, avocat colombien et surtout président de la commission de discipline de la Fédération Internationale de Football. Autrement dit, il ne peut pas intégrer une quelconque structure qui travaille sur l'organisation du Mondial 2034. L'Arabie Saoudite, qui n'a plus de concurrent dans cette quête de la Coupe du Monde, ne pourra donc pas recruter et grassement payer celui qui avait provoqué un malaise planétaire en embrassant sur la bouche Jenni Hermoso, l'attaquant internationale espagnole de 33 ans, au moment de la remise de la Coupe du Monde