Le patron de la fédération espagnole de football Luis Rubiales a totalement dérapé après le sacre de l’Espagne au Mondial féminin en embrassant l’une de ses joueuses. Un geste qui a logiquement provoqué l’indignation générale.
Hors-sol dans ses propos le lendemain, Luis Rubiales a fini par s’excuser au fil que la polémique était en train de gonfler après son geste complètement déplacé envers la joueuse espagnole Jenni Hermoso. Après le sacre de l’Espagne lors de la Coupe du monde féminine, au moment de la remise des médailles, le patron de la Roja a craqué en volant un baiser à sa joueuse, laquelle a par la suite fait savoir auprès de ses coéquipières qu’elle n’avait « pas aimé ça ».
Le coup de gueule de @timmaymon envers Luis Rubiales, coupable d'avoir embrassé de force Jennifer Hermoso ! 😤🤬😱
— L'ÉQUIPE du soir (@lequipedusoir) August 21, 2023
"Si j'embrasse quelqu'un dans la rue, je vais être poursuivi et je vais être condamné parce que c'est du harcèlement sexuel ! (...) C'est extrêmement grave ce qu'il… pic.twitter.com/Dan1v6mZUS
En toute logique, la polémique a enflé en Espagne et une éventuelle démission de Luis Rubiales a même été évoquée, même si à priori, cela a peu de chances d’arriver. Ancien patron du Bayern Munich, Karl-Heinz Rummenigge a été interrogé sur cette affaire au micro du journal AS. Et pour le dirigeant allemand de 67 ans, cette polémique est franchement exagérée. Lui aussi hors sol, l’ex-attaquant de la sélection allemande estime que l’enthousiasme de Luis Rubiales était totalement « normal ». Pourquoi s’indigner, alors…
Karl-Heinz Rummenigge défend Luis Rubiales
« Je ne pense pas qu’il faille exagérer. Quand on devient champion du monde, on s’enthousiasme. Et ce qu’il a fait, avec tout le respect que je lui dois, est tout à fait normal. Je me souviens que lorsque nous avons remporté la Ligue des Champions la dernière fois, j’ai même embrassé des hommes, pas sur la bouche, mais de joie » a déclaré l’ancien président du Bayern Munich dans des propos relayés par le média espagnol. Cela fait au moins un soutien à Luis Rubiales, lequel peut les compter sur les doigts d’une main depuis son improbable dérapage au moment de la remise des médailles après la victoire de sa sélection lors de la Coupe du monde féminine. Rubiales aura en tout cas réussi un exploit, celui de faire le buzz à cause d’un geste obscène plutôt que de focaliser l’attention des médias et des suiveurs du football sur la victoire de son équipe féminine dans un tournoi international majeur. Mais ce mardi soir, nombreux sont ceux à demander qu'il soit viré de force s'il refuse de démissionner.