Un message d'un dirigeant du FC Barcelone sur le cas Vinicius Junior a provoqué la furie au Real et l'embarras en Catalogne. Florentino Pérez a décidé de frapper fort.
Le Clásico entre le FC Barcelone et le Real Madrid est déjà chaud, alors qu’il n’aura lieu que ce samedi. Mais Florentino Pérez a fait savoir par les médias espagnols qu’il ne serait pas au stade Olympique de Barcelone pour cette rencontre, contrairement à la tradition séculaire et aux habitudes prises par le président madrilène. Mais la dernière polémique autour de Vinicius Junior, et la prise de position de l’un des membres du club catalan a fâché le dirigeant du Real.
✨ @vinijr ✨#UCL pic.twitter.com/F0hiR05VE9
— Real Madrid C.F. (@realmadrid) October 25, 2023
Après les incidents à Séville dont l’attaquant brésilien a encore été victime, Mikel Camps avait envoyé deux messages sur les réseaux sociaux. Le premier a été conservé et était déjà assez incroyable puisqu’il assurait qu’il « n’y avait pas de place pour le racisme, ni pour la provocation ». Le second a été supprimé, mais il assurait que Vinicius Junior n’était pas victime de racisme, mais simplement de critiques pour la façon dont il jouait. « Ce n'est pas du racisme, il mérite une gifle pour être un clown. Ses passements de jambes sont inutiles sur un terrain de football », a livré le membre du board du FC Barcelone, avant de retirer son message.
Xavi dans la sauce
Interrogé à ce sujet cette semaine, Xavi était bien embarrassé et a décidé de botter en touche du mieux possible. « S’il a supprimé ce message, il n’y a pas besoin de dire grand chose de plus. Je n’aime pas tout ce qui génère de la tension, nous devons rester fair-play. Me demander ce que je pense de ce tweet supprimé. Il l’a supprimé, il n’y a pas besoin de répondre plus », a livré l’entraineur espagnol dans un périlleux exercice de style. En tout cas, le FC Barcelone ne s’est pas officiellement accusé, et Florentino Pérez ne l’a pas digéré. Il ne viendra donc pas en tribune officielle pour ce Clasico affirment plusieurs médias dont El Chiringuito et La Sexta. Une décision forte qui a en tout cas été plutôt soutenue à Madrid, même si Florentino Pérez estime que seules des excuses public du club catalan pourraient le faire changer d’avis.