Cette affaire agite le football espagnol depuis quelques heures. Tout ça pour rien au final…
Revenons au début de l’histoire, plus précisément au 10 janvier dernier, date du huitième de finale aller de Coupe du Roi entre Levante et le FC Barcelone (2-1). Une rencontre que Juan Brandariz dit « Chumi » avait débutée. Pas de problème… jusqu’à ce jeudi. Quelques heures avant le retour remporté par le Barça (3-0), le quotidien El Mundo annonçait une possible plainte de Levante contre les Blaugrana et Chumi, qui n’aurait pas dû disputer le match aller.
Le délai non respecté
Apparemment, le défenseur central était suspendu pour accumulation de cartons jaunes avec l’équipe réserve. Levante a donc lancé des démarches. Mais avant le tirage au sort des quarts ce vendredi, la Fédération espagnole a annoncé qu’elle refusait d’étudier cette réclamation. Selon le règlement, le huitième de finaliste n’avait que deux jours pour se manifester. Un délai largement dépassé.
De plus, de nombreuses sources affirment que la suspension de Chumi devait être purgée en championnat, et non en Coupe. Quoi qu'il en soit, le Barça s’évite un cas à la Denis Cheryshev, le Russe aligné en 2015-2016 qui avait provoqué l’exclusion du Real Madrid dans cette même compétition. Reste à savoir si Levante en restera là, où si le club fera appel au TAS.