Trois mois après avoir pris les commandes du FC Valence, Cesare Prandelli a décidé vendredi de démissionner de son poste sans crier gare. Si les dirigeants du club espagnol ont étrillé le technicien italien, ce dernier s'est défendu. Dans une conférence de presse pas loin de ressembler à celle qu'avait tenu Marcelo Bielsa quelques semaines après sa signature à l'OM, Prandelli a révélé que Valence l'avait roulé dans la farine lors du mercato en faisant des promesses non tenues. Et si El Loco avait fait les mêmes reproches à Marseille en septembre 2014, sans démissionner, Cesare Prandelli est lui allé au bout de sa logique.
« J’avais demandé certains joueurs. Peter Lim m'a dit d'accord et il a dit à Suso de les recruter immédiatement. Suso m'a dit que nous avions un accord avec la Juventus et que je devais juste parler avec Zaza, parce qu'il avait quelques doutes à propos de Valence (…) Nous sommes revenus de vacances et Zaza n'était pas là. J'ai demandé pourquoi. Peter Lim m'a répondu que nous étions sur le point de recruter quatre joueurs mais que la présidente avait affirmé que nous ne pouvions en acheter qu'un (…) J'ai donc décidé de démissionner, en respectant les supporters et la ville de Valence. Je suis venu ici avec un projet important, pas un projet ridicule », a lancé le désormais ancien coach italien de Valence.