Trois ans après sa signature au Real Madrid, Eduardo Camavinga ne s’est pas encore installé dans le onze madrilène. Rien de surprenant pour son kiné personnel qui demande de la patience pour l’international français.
Comme beaucoup d’autres joueurs de haut niveau, Eduardo Camavinga (21 ans) ne se contente pas du travail effectué à l’entraînement. Le milieu du Real Madrid est suivi par son préparateur personnel Thomas Serafin. « On travaille ensemble depuis qu'il a 16 ans, a révélé le kiné au quotidien As. Il a eu une pubalgie quand il est arrivé en équipe première à Rennes et le traitement lui avait plu. (…) On travaille ensemble quatre fois par semaine, et même cinq, comme lorsqu'il se remettait de sa blessure. »
Le secret de Camavinga
Bien sûr, l’ostéopathe n’agit pas dans le dos du staff médical des Madrilènes. « On travaille de manière complémentaire avec (Antonio) Pintus (préparateur physique du Real) et son staff, Sébastien (Devillaz), son bras droit, et Guido (Spirandelli), qui s'est occupé de la convalescence d'Eduardo », a précisé Thomas Serafin, dont les collaborateurs suivent aussi Eduardo Camavinga. « Dans l'équipe, on contrôle sa masse graisseuse, sa masse musculaire, son alimentation », a-t-il confié, sans oublier d’évoquer le sommeil de l’ancien joueur du Stade Rennais.
"Pour moi c’est un milieu de terrain qui a un énorme potentiel"
— Téléfoot (@telefoot_TF1) October 13, 2024
Interrogé par @sparlakou et @ThomasMekhiche, @BixeLizarazu revient sur la performance d'Eduardo Camavinga contre Israël pic.twitter.com/NrpJdJ04Ld
« Eduardo dort très bien et c'est génial, parce que ça lui permet de déconnecter, a expliqué l’ami du Merengue. C'est très, très important. Ça fait partie de la récupération à proprement dit. » Tout ce travail a ainsi contribué à la métamorphose physique du gaucher. « Quand il a commencé à travailler avec moi, il n'avait pas encore terminé sa croissance. Maintenant il a pris environ sept kilos de muscle, mais il y a une partie naturelle liée à son propre développement. On estime qu'il atteindra son meilleur niveau dans quatre ou cinq ans », a prévenu Thomas Serafin, qui annonce une grosse marge de progression pour Eduardo Camavinga.