Certains diront qu’avec des indemnités de licenciement estimées à 25 ME, il y a de quoi se faire virer avec le sourire.
Néanmoins, Rafael Benitez a accepté sans broncher la décision du Real Madrid de lui indiquer la sortie pour le remplacer par Zinedine Zidane, après seulement six mois de règne. Six mois pas si catastrophiques, même si l’ambiance s’était tendue dans le vestiaire, et que la défaite dans le Clasico à Bernabeu a marqué les esprits. L’entraineur espagnol est revenu sur son passage au sein de la Maison Blanche dans une lettre ouverte où il souhaite avant tout bonne chance à son successeur.
« Je veux que chacun, les dirigeants, les exécutifs, travailleurs et tous les supporters, sachent que ce fut un honneur et un privilège d’être en charge dans ce club. J’y ai grandi en tant que personne, joueur, et entraineur, des plus basses catégories jusqu’à l’équipe première. En tant que Madridista, marqué par les traditions et valeurs de cette institution, que j’ai appris dans la vieille cité sportive de Castellana, ce fut un honneur de travailler pour ces couleurs (…) Après avoir dit tout ce que j’avais en tête, j’aimerais souhaiter bonne chance à Zinédine Zidane, mon successeur, et à son staff. À tous les joueurs, coachs et staffs du Bernabéu, je souhaite le meilleur et aussi bonne chance », a expliqué Rafael Benitez, pur madrilène et qui n’a pas voulu cracher dans la soupe malgré ce limogeage assez rapide.