En discussion avec le FC Barcelone pour le transfert de Robert Lewandowski, le Bayern Munich se montre intransigeant. Le club allemand refuse de différer le paiement, estimant que la situation économique des Blaugrana pourrait les amener à disparaître dans les prochaines années.
Le coup de pression de Robert Lewandowski n’a visiblement rien donné. Déterminé à quitter le Bayern Munich et à rejoindre le FC Barcelone, l’attaquant polonais constate que ses dirigeants ne facilitent absolument pas son départ après ses sorties médiatiques. Le club dirigé par Joan Laporta a déjà formulé plusieurs offres, dont la dernière estimée à 40 M€ (+ 10 M€ de bonus), sachant que l’ancien joueur du Borussia Dortmund n’a plus qu’un an de contrat.
Le Bayern pessimiste sur l'avenir du Barça
Mais pour libérer son buteur, le champion d’Allemagne souhaite revoir les conditions présentées par crainte de ne pas toucher l’argent prévu, explique le journaliste Raphael Honigstein. « Le Bayern Munich a dit au Barça qu'il ne voulait pas de paiement en plusieurs versements pour le transfert de Robert Lewandowski, et qu'il voulait l'intégralité du montant immédiatement parce que le Bayern pense que le Barça n'existera plus dans un ou deux ans », a révélé le spécialiste de The Athletic et Der Spiegel. Un argument qui rappelle forcément la déclaration d’Uli Hoeness le mois dernier.
🚨 Lewandowski est convaincu que pour lui, la saison prochaine se passera au Barça.
— BlaugraNews (@BlaugraNews_) July 6, 2022
Il n'a négocié avec aucun autre club, parce qu'il a déjà tout conclu avec Barcelone.
(@FabrizioRomano)
« Barcelone veut recruter Lewandowski alors qu’il avait une dette de 1,3 milliard d’euros il y a six mois, soulignait le président d’honneur du Bayern Munich sur une chaîne de télévision allemande. En Allemagne, ils auraient déjà fait faillite depuis longtemps. » Le discours n’est pas très flatteur pour le vice-champion d’Espagne, effectivement ambitieux sur le marché des transferts malgré sa crise économique. Une situation étonnante pour un Bayern Munich toujours prêt à critiquer la politique de ses concurrents. Ce que le Paris Saint-Germain pourra facilement confirmer.