L'affaire Negreira dérape en Espagne, avec notamment des accusations contre le président de la Liga qui aurait fourni de fausses preuves contre le club catalan. Ce dernier réclame sa démission immédiate.
Ça chauffe en Espagne. Au pied du mur après des accusations de malversations qui font suite à des années noires sur le plan du financement et de la communication, le FC Barcelone s’est vu offrir une réponse sur un plateau par le journal La Vanguardia. Le média espagnol affirme tout simplement que, dans son dossier contre le Barça présenté au Parquet autour de l’affaire « Negreira », Javier Tebas a présenté de fausses preuves contre le club catalan. Incohérence dans les dates, mauvais noms sur les accusations, les documents envoyés par la Liga contre le FC Barcelone ne tenaient visiblement pas debout, même si cela n’écarte pas le fond du problème en soi.
Comunicado del FC Barcelona
— FC Barcelona (@FCBarcelona_es) April 3, 2023
🔗 https://t.co/LCgRQA18Ew pic.twitter.com/pKImOStLuC
Toujours est-il que le sérieux et le bien-fondé des initiatives de Javier Tebas en prennent un coup, et le club de Joan Laporta a demandé une démission immédiate du président emblématique de la Liga. « Seulement pour ce fait, celui de s'attribuer des fonctions qui ne lui correspondent pas, bien qu'aussi par dignité et par respect pour la présidence de LaLiga, M. Tebas devrait démissionner de sa fonction. Cependant, conscient de son obsession de persécuter le FC Barcelone et montrant constamment son aversion et son antipathie manifeste envers notre Club, nous comprenons que l'actuel président de LaLiga persistera dans son comportement de continuer à nuire à notre Club », a expliqué le Barça, qui corrobore bien évidemment les propos de son président qui a récemment expliqué qu’il y avait un énorme complot contre son club, et que jamais le FC Barcelone n’avait acheté le moindre arbitre.
Le Barça a souligné que ce n’était pas la première fois que Javier Tebas faisait tout pour « faire sauter » le club blaugrana, mais qu’il ne pensait pas que le dirigeant espagnol irait aussi loin pour atteindre son but. « Le titre de La Vanguardia est faux. Nous n'avons accusé personne. La rédaction elle-même le confirme en soulignant ce que dit la lettre au bureau du procureur. ''La présente lettre n'implique pas non plus d'accusation spécifique contre qui que ce soit’’ », s’est de son côté défendu Javier Tebas.