Décisif dès ses premiers matchs sous le maillot de la sélection d'Espagne, Lamine Yamal réalise un début de carrière tout bonnement fantastique. Sa présence dans la Roja ne plait toutefois pas à l'ancien sélectionneur Javier Clemente.
Comme Lionel Messi à l’époque, Lamine Yamal est l’un des plus grands talents que la Masia a pu former ces dernières saisons. Si le Barça a dernièrement sorti plusieurs jeunes cracks de son centre de formation, comme Pedri, Gavi ou Balde, Yamal est un cran au-dessus, sachant qu’il n’a que 16 ans. Né en 2007, l’ailier est un joueur ultra-précoce. Surtout qu’en plus d’avoir un rôle clé sous les ordres de Xavi à Barcelone, où il a marqué un but et délivré trois passes décisives en 17 matchs cette saison, Yamal est désormais un international espagnol. Convoqué par Luis de la Fuente en septembre, il avait fait forte impression en marquant dès son premier match pour devenir le plus jeune buteur de la sélection espagnole. Forfait pour le rassemblement d’octobre à cause de soucis musculaires, Yamal a fait son retour dans le groupe cette semaine. Et avec autant de réussite, vu qu’il a encore planté face à Chypre jeudi soir (3-1) en étant titulaire. Autant dire que les choses vont très vite pour Yamal, peut-être même trop vite d’après Javier Clemente…
« Il y a un problème physique à prendre en compte »
📻 🇪🇸 Javier Clemente NO llevaría a LAMINE YAMAL
— El Larguero (@ellarguero) November 15, 2023
⚠️ "Salvo que tengan un certificado médico acojonante, yo no llevaría a un chaval de 16 años a jugar partidos internacionales. Porque lo que no tienen es físico"
🚑‼️ "Con una entrada normal, le levantaron la rodilla a Ansu Fati" pic.twitter.com/L1H8CGq0bf
« À moins d'avoir un certificat médical qui fait peur, je n'emmènerais pas un jeune de 16 ans jouer des matchs internationaux avec l'équipe senior car il y a un problème physique à prendre en compte », a lancé l’ancien sélectionneur de la Roja entre 1992 et 1998 au micro de la Cadena SER. Une remarque plutôt pertinente, sachant que l’Espagne a déjà vécu cette situation avec des jeunes qui ont percé tôt avant de connaître un sérieux coup d’arrêt. Il y a notamment eu Bojan Krkic ou Ansu Fati, qui avait brillé dès ses débuts à 18 ans avant de tomber de haut, puis Pedri a mis du temps à retrouver son vrai niveau après une première très grosse saison en 2021 entre son club et la sélection. Avec Yamal, la Roja va donc tenter de ne pas reproduire le même schéma, car faire jouer trop de matchs à un jeune de 16 ans face à des adultes peut quand même avoir des répercussions négatives sur le long terme…