Mené 2-0 à la mi-temps, le Real Madrid a renversé Almeria (3-2) dimanche grâce à des décisions arbitrales litigieuses. Un scénario difficile à encaisser pour les concurrents des Merengue, à commencer par le FC Barcelone.
Un penalty généreux obtenu, un but sévèrement refusé à Almeria, un autre accordé aux Merengue malgré la suspicion d’une main… On peut dire que la VAR a été décisive dans la remontée du Real Madrid contre Almeria dimanche. L’arbitre principal et ses assistants à la vidéo ont pris des décisions litigieuses et lourdes de conséquences. « Que voulez-vous que je dise ? Je n'ai pas les mots pour résumer ce qui s'est passé, a réagi le coach d’Almeria Gaizka Garitano. Je suis sans voix, je ne sais pas quoi dire. » En revanche, ces faits de match n’ont pas laissé Xavi bouche bée. L’entraîneur du FC Barcelone a laissé entendre que la Maison Blanche bénéficiait d’un arbitrage favorable.
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— beIN SPORTS (@beinsports_FR) January 22, 2024
🎙 L'entraîneur d'Almeria "sans voix" après la défaite controversée contre le Real#Interview #beINSPORTS pic.twitter.com/cA9fOoY79i
« Je m'en tiens aux paroles de Gaizka Garitano parce que si nous parlons, nous sommes sanctionnés, a commencé le Catalan. Mais tout le monde l'a vu. Je l'ai déjà dit, gagner ce championnat sera très difficile. Je l'ai dit à Getafe, il y avait des choses qui ne collaient pas pour moi. Il faut continuer à travailler, nous sommes encore dans la course, il reste 18 matchs. Aujourd'hui nous entamons la deuxième partie de la saison de la meilleure manière possible et nous verrons jusqu'où nous pouvons aller. Mais il y a des choses que nous ne contrôlons pas, n'est-ce pas ? »
Xavi a tout gardé en mémoire
« Tout le monde l'a vu aujourd'hui. Je me souviens du penalty à Getafe, du penalty sur Raphinha qui était flagrant contre le Rayo Vallecano, mais dont on ne parle pas. Je me souviens du but de Ferran Torres, du but de João Félix à Grenade dont on ne parle pas non plus. Ce sont des situations qui nous auraient donné six points de plus. Six points de plus... Ce sont des situations, et ce ne sont pas des excuses, ce sont des faits. Ce sont des situations qui, à la 95e minute, vont toujours à notre encontre », a constaté Xavi, prêt à crier au complot.